A une professeure de géographie taciturne qui ne lésine pas sur le travail....
Beaucoup de vos congénères vous voient comme un astre mort
Et vous affublent de noms vils et vous traitent en jeux bas sans remords
Mais moi, humble observateur, j'ai pu voir au-delà de la croûte
Et j'ai trouvé mille morceaux de vie et de feu derrière votre face éteinte
Et, de votre ardeur brûlante transpirant dans vos prunelles, il ne reste le moindre doute
Je voudrais tenir votre âme dans une douce et forte étreinte
Et devenir le bois sur lequel s'échauffe vos destructrices passions
Celles qui brûlent tout sur leur passage, tel un torrent de lave en fusion
Qui s'étendent vivement et recouvrent les sens en larges coulées
Et laissent dans le coeur le goût putride de leurs lambeaux calcinés
Vous êtes ainsi que la planète bleue, dénigrant tous les médiocres artifices
Qui versent sur nos yeux éblouis des lueurs astrales et fausses par tous les orifices
Vos charmes sont enfouis tout au fond de votre resplendissant noyau
Et attendent qu'on perce les couches pour pénétrer dans votre intérieur manteau
----
contrainte: utiliser du vocabulaire de géographie, notamment sur la tectonique des plaques.
VOUS LISEZ
Délires linguistiques
PuisiSans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...