It's just a dream

93 17 43
                                    


 - Tu trouveras ce que tu cherches en moi, ment le songe

Je suis le plus beau, et je remplace tes mensonges!

- Je sais que tu es le sublime et le vil, crie la conscience

Et dans tes profondeurs bienfaisantes je suis con de ta science

- Je cesse de me soucier de ta soudaine défiance

Et désormais accroche ton défi à ma large anse

- Je cesse de m'accrocher aux putrides émanations

Du dehors qui dit ; "Et ma nation ?"

Mais je ne puis de cette ignominie appartenir

Et je ne vois alternative à cette souffrance - à part tenir

Je resterai blême et mou tel le long dimanche

Et je reste dans votre giron à peine le temps que le pull dit : "manche"

Je monterai à bord de ta frêle et forte frégate

Là où le poisson appétissant qui fraye gâte

Ma capacité d'abandon le temps d'une éclosion

Tans que nous nous perdons dans les flots et closions

Nos inhibitions dans la trève que nous accorde minuit

L'intermède confus et délicieux dans lequel tu mis nuit

Tu joues de mon esprit dans le flux et reflux du courant

La tête est au tronc ce que ton cou rend

Tu es moi qui crée l'image et la sensation, en faisant

L'oeil rond, la plume et la cuisse dodue du faisan

Du crépuscule au matin, à la lourdeur de mes ennuis

L'ami fantastique que j'invoque lentement me nuit

Je te donne ma chair que tu mords avec un plaisir cannibale

C'est toi qui, du grain d'Olcani, bale


Je te sens qui me mords

Tu es plus douce que la mort


Je me perdrais indéfiniment dans ton abîme

Si je n'étais que le lâche que tu abîmes


Dans ton goût suave que je me plais à saisir

Je ne serrai plus qu'un esclave qui de toi ne pourrait plus se départir


(Tu es la chimère qui de moi se nourrit

Et je ne puis rester plus longtemps que le temps d'une nuit !)

Délires linguistiquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant