- Tu trouveras ce que tu cherches en moi, ment le songe
Je suis le plus beau, et je remplace tes mensonges!
- Je sais que tu es le sublime et le vil, crie la conscience
Et dans tes profondeurs bienfaisantes je suis con de ta science
- Je cesse de me soucier de ta soudaine défiance
Et désormais accroche ton défi à ma large anse
- Je cesse de m'accrocher aux putrides émanations
Du dehors qui dit ; "Et ma nation ?"
Mais je ne puis de cette ignominie appartenir
Et je ne vois alternative à cette souffrance - à part tenir
Je resterai blême et mou tel le long dimanche
Et je reste dans votre giron à peine le temps que le pull dit : "manche"
Je monterai à bord de ta frêle et forte frégate
Là où le poisson appétissant qui fraye gâte
Ma capacité d'abandon le temps d'une éclosion
Tans que nous nous perdons dans les flots et closions
Nos inhibitions dans la trève que nous accorde minuit
L'intermède confus et délicieux dans lequel tu mis nuit
Tu joues de mon esprit dans le flux et reflux du courant
La tête est au tronc ce que ton cou rend
Tu es moi qui crée l'image et la sensation, en faisant
L'oeil rond, la plume et la cuisse dodue du faisan
Du crépuscule au matin, à la lourdeur de mes ennuis
L'ami fantastique que j'invoque lentement me nuit
Je te donne ma chair que tu mords avec un plaisir cannibale
C'est toi qui, du grain d'Olcani, bale
Je te sens qui me mords
Tu es plus douce que la mort
Je me perdrais indéfiniment dans ton abîme
Si je n'étais que le lâche que tu abîmes
Dans ton goût suave que je me plais à saisir
Je ne serrai plus qu'un esclave qui de toi ne pourrait plus se départir
(Tu es la chimère qui de moi se nourrit
Et je ne puis rester plus longtemps que le temps d'une nuit !)
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Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...