A celle qui fredonnait les Beatles

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La senteur resplendissante de la fleur de cytise

Se perd dans l'air suave et les zéphyrs que tu chantes

Entre les fades tenues et l'égal morosité, différentes 

Sont les aiguës pupilles dont l'étrangeté m'attise 

Sous ton malin regard je bégaie, je deviens simple altise

Sur les vallons de ton cou brille un grain d'amarante

La senteur resplendissante de la fleur de cytise

Se perd dans l'air suave et les zéphyrs que tu chantes

Ton air de mâtine sans minauderie a la fraîcheur de la brise          

Les radieuses rondeurs de ta jeunesse alliciante 

Luisent comme mille soleils sous ta robe remuante      

Ton frais minois, ta verve étonnante, même quand ta voix s'amenuise 

- La senteur resplendissante de la fleur de cytise

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Voici donc un rondel (et un vrai !) : deux quatrains suivis d'un quintil, de forme ABBA - ABAB - ABBAA. La deuxième strophe reprend comme derniers vers les deux premiers vers, et la dernière strophe est complétée par la reprise du premier vers.



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