La senteur resplendissante de la fleur de cytise
Se perd dans l'air suave et les zéphyrs que tu chantes
Entre les fades tenues et l'égal morosité, différentes
Sont les aiguës pupilles dont l'étrangeté m'attise
Sous ton malin regard je bégaie, je deviens simple altise
Sur les vallons de ton cou brille un grain d'amarante
La senteur resplendissante de la fleur de cytise
Se perd dans l'air suave et les zéphyrs que tu chantes
Ton air de mâtine sans minauderie a la fraîcheur de la brise
Les radieuses rondeurs de ta jeunesse alliciante
Luisent comme mille soleils sous ta robe remuante
Ton frais minois, ta verve étonnante, même quand ta voix s'amenuise
- La senteur resplendissante de la fleur de cytise
--------------------------------------------------------------------------------------------
Voici donc un rondel (et un vrai !) : deux quatrains suivis d'un quintil, de forme ABBA - ABAB - ABBAA. La deuxième strophe reprend comme derniers vers les deux premiers vers, et la dernière strophe est complétée par la reprise du premier vers.
VOUS LISEZ
Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...