Hécate tombe sous l'hécatombe en éclairs chenus
Les longues ombres du déclin des Heures épuisées
Me laisse l'amer souvenance de ma ténacité déchue
Trifouillant les labiles labeurs de répugnance délayés
- Et le jour soudainement a des airs d'éternité
Je me sens à l'acmé de l'expiration, la délicieuse apathie
Monte comme sur un macchabée respirant l'agonie
Mais ne pouvant se décider à la faux se livrer.
Mon cerveau est un fardeau que je ne peux débrancher.
Sentir un goût de mort sur ma paupière pâle,
La rouge effusion de mes yeux effrayés et épiales
Le tain de ma mélatonine forme un allèle létal.
Ma morne routine n'étant assez soporifique
La prosaïque pluviôse pourtant s'est gavée aux barbituriques.
Je voudrais mon entièreté dans le Léthé immerger !
Mais la nuit soudainement a des airs d'éternité
◇◇◇
Deuxième ébauche sur le thème de l'insomnie
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Délires linguistiques
PoetrySans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...