Je n'étais qu'un magma aux ardeurs effacées
Près des frontières de tout bois vert de nausée
Quand j'ai séché mes premières flétrissures
Dans les éclairages des vernales vomissuresLoin des alcôves sombres des cachots juvéniles
J'ai conté en douce mes couplets apatrides
Entre les rogatons de quelque ivrogne avide
De léthargies, et les bocages de scillesJ'ai fait étendre mes mains sales et décousues
A la gaieté cyclique de phalènes débonnaires
Pour que les ravageurs des chaleurs revenues
Viennent sucer les élans de ma lymphe à diptèresEt les aigreurs compactes de ma moelle refroidie.
Avant de retrouver les vagues cris austères
A chaque soir printanier aux douceurs plus amères
Je sèche mon coeur-trognon aux faibles éclaircies.♤♤♤
Thème : printemps
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Délires linguistiques
PoesiaSans vouloir prétendre m'élever au rang de l'auguste poète, je partage dans cette assemblage les errances d'un rimailleur, quelques images indécises d'un chaos imprécis et surréaliste, où j'explore dans la confusion des balbutiements de l'adolescenc...