Causeries du sommeil

60 15 12
                                    


Je profite, ma chère, de votre pose

Dont se délecte ma prose

Tout au long de cette pause

Que le soir ou le matin dépose


Les rayons sanglants viennent teinter les rideaux

Et tombe comme un masque sur votre peau


Je profite, ma chère, de votre pose

Dont se délecte ma prose

Tout au long de notre pause

Quand le soir vient et se pose


Le temps se fige sur vous l'espace d'un instant

Seul votre souffle fait respirer les cycles du firmament

(Sur votre front bouge une mèche que soulève le vent)


Je profite, ma chère, de cette pose

Dont se délecte la prose

Tout au long de la pause

Quand le matin se lève et se pose

Délires linguistiquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant