Délirium

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Des laps de temps morts et des nuits révolues

Sonne le glas des collapsus de mes idéaux enfouis

Un duo maquillé chante les cavatines, anémie

Des années qui se vident de mes envies perdues


Dissident des tertres énucléés, cultivant l'iniquité

Les délires vaguabonds calment mes dysesthésies

Diogène et ses syndromes planquent leurs manies

Dans le féal de mes méfaits en décalcomanie innée


Dans le flot pernicieux de mes afférences inutiles

Des amibes que je cherche dans mes pulsions serviles

J'aspire aux bizarreries de ces humeurs changeantes


Et du secret de ces parasites aux vagues évanescentes

Qui lâche nonchalamment sur mes éphémérides

Les eaux de tourbes où je retombe sans rides


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Je connais une certaine baisse de régime, mais de ma détermination apathique est tout de même né ce sonnet improvisé et moyen où se cache un peu de vocabulaire médical, résultat d'une petite cure un peu trop prolongée de Dr. House.

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