ATTAL...
Cela faisait maintenant une bonne heure que les deux ex-amants se confrontaient sur le plateau. Attal s'efforçait de défendre son parti avec ferveur. Il accusa Bardella de vouloir diviser la France en attisant des vagues de haine et soutint que sortir de l'Union européenne serait un risque pour tout ce qu'ils avaient réussi à établir. Enfin, il affirma avec conviction que l'exportation agro-alimentaire était bénéfique pour l'économie française.
- Attendez… attendez… monsieur Attal, vous avez dépassé votre temps de parole. J'aimerais que monsieur Bardella puisse répondre à cette question, intervint madame Tardy, avec une fermeté qui tranchait avec l’atmosphère tendue.
- J'aimerais simplement rappeler à monsieur Attal qu'avant de dire des absurdités, il devrait lire notre nouveau programme, car nous n'avons jamais déclaré que nous sortirons de l'Union européenne, rétorqua Bardella, un sourire provocateur sur les lèvres.
- Vous n'avez jamais dit ça ? Pourtant, Marine Le Pen l’a clamé haut et fort il y a cinq ans, s'interposa Gabriel, le ton acéré, ne laissant pas passer l'occasion de réagir.
- Monsieur Attal, je ne vous ai pas coupé la parole. Soyez respectueux et répondez-moi à cette question : qui s'est présenté aux présidentielles aux côtés de Macron il y a cinq ans ?
- Eh bien, Marine Le Pen, répondit Gabriel, en tapotant discrètement sur la table, comme pour souligner son point.
- Donc, ce n’était pas moi. Le programme que vous évoquez n’existe plus ; il a été renouvelé depuis. Ce que je sache, cette année, c'est moi qui me présente, et non Marine Le Pen, s’exprima Jordan avec un sourire ironique, soulignant son point tout en gardant son calme.
- Bien, mais monsieur Bardella, vous n'avez pas répondu à la question sur l'agro-alimentaire, insista madame Tardy, ne laissant pas la discussion s’égarer.
- J'allais y venir. Tout d'abord, il faut remettre l'église au milieu du village. Nous avons la chance d'avoir des agriculteurs de haute qualité qui peuvent nous fournir viande, volaille, blé, et plus encore, ce qui nous coûterait moins cher. Mais, au lieu de cela, le parti de Macron, donc le vôtre, monsieur Attal, préfère s'approvisionner en important des aliments de l'étranger, ce qui est honteux pour nos agriculteurs, répondit Bardella, son ton empreint de défi.
- Faux, monsieur Bardella, le coupa Attal avec énergie. Ce qui vient de l'étranger n'a aucun impact sur nos agriculteurs, puisque le pourcentage n'excède pas 1%, déclara Gabriel, fixant Jordan intensément, comme pour lui rappeler l'importance de son argumentation.
- Parlons de l'immigration, monsieur Attal…
- Puis-je répondre, s'exclama Jordan sèchement.
- vous avez dépassé le temps monsieur Bardella, nous y reviendrons plus tard sur l'agro-alimentaire, je voulais qu'on parle de l'immigration monsieur Attal, la première ministre Elizabeth Borne avait dit que l'objectif du RN étais de renvoyer tous les étrangers, que pensé vous de ça
-En toute franchise, ce que veut le rassemblement national, c'est diviser la France. Ils sont déterminés à écraser les immigrés et à propager de la haine sur l'islam, s'exclama Gabriel d'un ton sec.
- Pff... n'importe quoi, s'exclama Jordan en levant les yeux au ciel.
- Monsieur Bardella ça va faire la cinquième fois que vous me coupez la parole dans ce débat, c'est vraiment énervant et irrespectueux de votre part s'exclama Gabriel en lui tenant rigueur, Jordan agacée se mit à dévisager Gabriel d'une façon à lui faire ravaler c'est mort il passa sa langue entre ces lèvres appuyant ces coudes sur la table Jordan étirant un joli sourire.
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Je T'aime moi Non Plus Tome 1(BARDELLAXATTAL) Terminé
FanfictionÀ seulement 28 ans, Jordan Bardella, épousant la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, voit sa vie bouleversée. Grâce à Marine Le Pen, il devient le nouveau visage du Rassemblement National, prêt à reconquérir le cœur des Français. En six ans, son char...