Je T'aime moi Non Plus Tome 1(BARDELLAXATTAL) Terminé

chapitre 24 (la solidarité d'un nouveau parti)

BARDELLA/ATTAL

Après trois jours d'efforts intensifs, les bureaux du nouveau parti LMDP étaient enfin prêts, déterminés à accueillir les premiers députés. Certains étaient présents par curiosité, tandis que d'autres prenaient conscience de leur désaccord face à l'alliance entre le RN et le parti Reconquête. Ce qui a marqué cet événement, c'était la présence de Monsieur Ciotti, de Sylvain Maillard, et pour leur plus grande surprise, d'Édouard Philippe. Quelques députés de La France Insoumise (LFI) se tenaient discrètement dans un coin de la salle, tous attendant l'arrivée des quatre représentants du nouveau parti. Ce dernier, qui s'intégrait dans l'espace, était prêt à défendre ses idées avec conviction.

Alors que nos quatre jeunes députés avançaient avec détermination pour se confronter à leurs opposants, ils furent soudainement frappés par la vue de Nicolas Sarkozy, un ancien président de la République, s'installant à la dernière minute, les bras croisés sur sa poitrine.

- Je rêve ou c'est vraiment Sarkozy au fond ? » murmura Clémence en se tournant vers Jordan.

-Non, tu ne rêves pas, c'est bien lui », répondit Jordan en scrutant l'ancien président.

-Ce serait le moment de commencer. Clémence, à toi de jouer », chuchota Gabriel.

Prenant une profonde inspiration, Clémence ouvrit les yeux. Avec dynamisme et une pointe de sobriété, elle salua l'assemblée :

-Tout d'abord, je tiens à vous remercier d'être venus si nombreux. Comme vous avez pu le constater sur les réseaux sociaux et dans le journal télévisé de France 2, Patrick Graf a officiellement annoncé que nous sommes un nouveau parti qui, dans une semaine, entend s'imposer à l'Assemblée nationale. Pour cela, nous avons besoin de renforcer notre groupe de députés.

Nous sommes conscients qu'à l'heure actuelle, seule une cinquantaine d'entre vous ont décidé de nous rejoindre. Nous espérons que nous parviendrons à vous convaincre que faire partie du LMDP représente une opportunité unique. Nous n'appartenons à aucune orientation politique : nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, ni du centre. Nous sommes simplement quatre jeunes issus du peuple français, et ce sont eux, avec notre parti bien sûr, qui peuvent faire évoluer notre pays.

De nombreux députés, quelle que soit leur appartenance politique, affirment que notre travail est complexe et que les Français ne cessent de se plaindre et de critiquer le gouvernement. Je leur donne raison. Les Français ont ouvert les yeux et prennent conscience de ce que nous, les députés, savons mais choisissons souvent de taire pour éviter de semer le chaos. Cependant, ce chaos est bien réel et se trouve déjà à nos portes.

Avec la montée des deux extrêmes dans les sondages, nous redoutons que cela ne soit que le déclencheur d'une descente aux enfers. Mais tout cela peut changer si vous nous rejoignez, afin d'améliorer la vie des Français. »

Je vous remercie de m'avoir écouté. Je vais maintenant céder la parole à Monsieur Attal, notre président, ainsi qu'à Monsieur Bardella, notre vice-président.

Alors qu'il tenait le programme entre ses mains, Attal scrutait les députés qui se trouvaient devant lui. Son cœur s'emballait, une nervosité palpable l'envahissait, et ses mains commençaient à trembler légèrement. Jordan, qui se tenait à ses côtés, remarqua que son futur époux semblait perdre pied. Il s'approcha encore plus près de lui et caressa doucement son dos pour lui insuffler du courage, lui rappelant ainsi qu'il était à ses côtés.

Bonjour à toutes et à tous, et merci d'être si nombreux aujourd'hui. Comme l'a expliqué notre collègue, nous avons déjà accueilli cinquante députés qui nous ont rejoints. Pour l'instant, nous avons décidé de ne pas divulguer les noms de nos nouveaux membres, ni à la presse, ni sur les réseaux sociaux. La raison en est simple : ce qui importe à ce stade, c'est que nous puissions discuter ensemble de la meilleure stratégie à adopter pour notre entrée à l'Assemblée nationale.