Je T'aime moi Non Plus Tome 1(BARDELLAXATTAL) Terminé

chapitre 20 scandale entre les partis patie 1

BARDELLA/ATTAL/CLÉMENCE ET LE RESTE DU MONDE

Le calme avant la tempête...

-Monsieur Bardella, j'insiste, je ne le dirai pas deux fois : veuillez modérer votre ton, nous ne sommes pas dans un marché.

-Avec tout le respect que je vous dois, Maître Lopez, imaginez un instant ma situation. Je viens de recevoir une notification de l'avocat de mon ex-femme, qui souhaite m'interdire la garde partagée de notre fils.

-Je comprends votre point de vue et je suis conscient que nous allons devoir contester cette décision. Cependant, la tâche s'annonce ardue, d'autant plus que son père biologique revendique également la garde. Il est clair que votre ex-femme complique sérieusement les choses.

- Je sais, c'est une vraie garce ! » s'exclama Jordan en se levant, furieux.

- Je vais m'assurer que vous puissiez revoir votre fils le plus rapidement possible », répondit Maître Lopez avec assurance.

-Très bien, tenez-moi au courant », répliqua-t-il en quittant le cabinet d'avocat, déterminé à ne pas laisser la situation ainsi.

En sortant du cabinet, Jordan marcha quelques mètres avant d'ouvrir la portière de sa Mercedes. À sa grande surprise, il découvrit Clémence au volant. Haussant un sourcil, il lui demanda : « Pourquoi ce n'est pas Gabriel qui conduit ? »

-Eh bien, avec Gabriel, nous avons convenu qu'il valait mieux qu'il soit à l'arrière. On ne sait jamais qui l'on peut croiser sur la route », s'exclama Clémence en mettant ses grosses lunettes de soleil, affichant une attitude décontractée et pleine d'assurance.

- T'as déjà conduit une automatique ? » s'exclama Jordan, visiblement inquiet.

- Non... mais comme on dit, il faut une première fois à tout ! » répondit-elle avec un sourire insouciant.

-Je crains le pire, » souffla Jordan en se pinçant l'arête du nez, accablé par la situation. Clémence, haussant un sourcil à l'écoute du ton exaspéré de Jordan, ne pouvait s'empêcher de sourire. Comme à leur habitude, dès qu'un allumait la mèche, l'autre ne manquait pas d'ajouter de l'huile sur le feu.

Mais Gabriel, qui se tenait dans les sièges arrière, monta la voix et s'exclama que cela suffisait. Il ajouta qu'il serait peut-être temps de démarrer avant qu'il prenne la décision de rejoindre le métro.

- C'est bon, ne t'énerve pas ! » rétorqua Clémence en démarrant la voiture, un sourire malicieux aux lèvres. Alors que le moteur ronronnait, l'atmosphère dans l'habitacle devenait de plus en plus tendue, mêlant l'excitation à une pointe d'angoisse. Jordan, entre l'inquiétude pour la conduite de Clémence et l'agacement face à Gabriel, se préparait mentalement à ce qui semblait être un voyage tumultueux.

***

À leur retour à la maison, Bardella lança avec fracas ses clés sur la petite table du salon. Il faisait des allers-retours, sa main passant sans cesse sur son visage marqué par l'angoisse. Gabriel, ne pouvant réprimer son inquiétude, prit Jordan dans ses bras, espérant apaiser le poids de la tristesse et de la colère qui pesait sur lui. En glissant doucement sa main sur la nuque de Jordan, il exerça une légère pression, un geste empreint de tendresse et de réconfort. Jordan, peu à peu apaisé, enfouit son visage dans le creux de l'épaule de Gabriel, laissant s'évanouir toute la douleur accumulée. Lorsqu'il le serra un peu plus fort contre lui, il ressentit une chaleur réconfortante, comme si, ensemble, ils pouvaient chasser les ombres du malheur.

- Ça va aller, mon amour, je suis là. Nous ne nous laisserons pas abattre. Nous ferons tout pour que tu puisses revoir ton fils, » murmura Gabriel avec douceur, sa voix pleine de promesse et de soutien.