𝑆𝑎𝑙𝑎𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚🤍
_________________Blessure profonde
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IsraaAprès le repas, je suis parti chercher le dessert que tout le monde attendait avec impatience. Cette fois-ci, j'avais choisi de m'asseoir à côté de mon beau-père, car ma belle-mère souhaitait profiter de quelques instants avec son fils, qui avait été accaparé par son père toute la soirée.
Moi : Tiens, papa, j'ai fait celui-là spécialement pour toi, car Ilyès m'a dit que tu devais éviter le sucre à cause de ton diabète.
Il me sourit chaleureusement, prit l'assiette et m'invita à m'asseoir à côté de lui.
Karim : Chukran benti, tu n'avais pas besoin de te donner tant de mal pour moi.
Moi : Ça me fait plaisir, ne t'en fais pas.
Karim : Eh bien, tu manges avec moi alors, car je ne compte pas finir cette grosse part tout seul.
Je lui souris et pris ma cuillère. Malgré tout, le gâteau était délicieux. J'avais eu peur de le rater, mais finalement, il était parfait.
Karim : C'est très bon, mon fils doit se régaler tous les jours avec toi.
Moi : Pas tous les jours, mais je fais de mon mieux pour que ce soit le cas.
Karim : Ne t'en fais pas, je suis sûr qu'il mange bien. Faire de son mieux, c'est déjà beaucoup.
Moi : C'est vrai.
Karim : J'espère qu'il te traite bien et qu'il cuisine pour toi aussi ?
Moi : Oui, il est très gentil. Aujourd'hui, nous avons cuisiné ensemble, c'était la première fois que je goûtais à ses plats, car il est souvent pris par le travail.
Karim : C'est vrai qu'il a beaucoup de responsabilités. J'espère que cela ne te cause pas de tort.
Moi : Non, pas du tout. J'admire qu'il prenne autant soin de vous. C'est rare de nos jours. Vous devez être fier de lui.
Karim : Je le suis, mais je m'en veux aussi. Il n'a personne pour prendre soin de lui comme il le fait pour nous.
Moi : Comment ça ?
Karim : Il a pris le rôle de parent dès qu'on m'a diagnostiqué diabétique, à 15 ans alors que je n'étais même si malade que ça, mais l'idée de me perdre comme il a perdu sa mère à la naissance lui faisait tellement peur qu'il voulait tout faire . Même quand il a appris que j'avais un cancer de la moelle osseuse, il est revenu d'Égypte pour nous aider, il a toujours pris soin des autres au point de s'oublier.
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𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]
General FictionLorsque le destin tisse ses fils invisibles, il unit parfois les âmes les plus dissemblables. Un homme de principes, habité par une sérénité presque ascétique. Silencieux, réfléchi, il voue un amour incommensurable à sa famille, qu'il se fait un dev...