𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛 [20]

𝑆𝑎𝑙𝑎𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚🤍

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Course contre l'amour

Ilyès

Quelques jours plus tard

Je dormais profondément, bercé par le silence de la nuit, lorsque je fus soudain réveillé par une légère agitation à mes côtés. Étant d'un naturel à avoir le sommeil plutôt léger, il ne me fallut pas longtemps pour émerger de mes rêves et devenir conscient de ce qui se passait autour de moi. J'ouvris doucement les yeux, encore un peu confus, et tentai de comprendre la source de cette perturbation.

En me tournant légèrement, je vis Israa, allongée à côté de moi, les yeux fermés, mais son visage était crispé, et elle se débattait dans son sommeil comme si elle luttait contre une menace invisible. Son corps entier était pris de convulsions légères, comme si elle essayait de fuir quelque chose dans son rêve. Son front était perlé de sueur, et sa respiration était saccadée.

Inquiet, je me redressai légèrement sur le lit et tendis la main pour allumer la lampe de chevet, diffusant une lumière douce et apaisante dans la pièce. Je me penchai vers elle, essayant de la réveiller doucement, caressant son bras avec précaution pour ne pas la brusquer. Mais avant même que je n'aie eu le temps de complètement me redresser, je sentis sa main agripper fermement mon t-shirt. Ses doigts se refermèrent sur le tissu avec une force qui traduisait l'intensité de son cauchemar.

Je la regarde, un peu surpris par sa poigne, et je murmure doucement :

Moi: Israa... Hé, réveille-toi... C'est juste un cauchemar.

Elle respire de manière irrégulière, et je sens sa main trembler. Je continue de lui parler calmement, posant ma main sur la sienne pour essayer de la rassurer.

Moi: Israa, c'est moi, Ilyès. Tout va bien.

Elle ouvre enfin les yeux, désorientée, le regard perdu. Elle relâche son emprise sur mon t-shirt, mais je peux voir qu'elle est encore sous le choc. Je m'assois à ses côtés et lui caresse doucement le dos.

Moi: Tu veux me parler de ce qu'il s'est passé ?

Elle secoue la tête, encore trop bouleversée pour répondre, puis enfouit son visage dans ses mains, comme pour chasser les dernières traces de son cauchemar. Je me rapproche un peu plus d'elle, lui laissant le temps de reprendre ses esprits.

Moi: C'était si horrible que ça ?

je murmure, essayant de lui tirer un sourire, mais elle reste silencieuse, ses épaules légèrement secouées par quelques sanglots retenus.