𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛 [𝟼]

𝑆𝑎𝑙𝑎𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚🤍

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Union scellée

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𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬

Ce qui devait arriver arriva, l'imam venait de nous unir devant le Très haut, c'est officiel je suis un homme marié maintenant, je n'ai plus à vivre chez mes parents mais j'ai pris une maison pas très loin de chez eux pour continuer à m'y rendre et à jouer mon rôle de grand frère et de fils aînée .

Je regarde la femme qui était maintenant devenue ma femme l'air impassible , je lui tiens sa main toute tremblante d'ailleurs, sûrement le stress... je la ramène vers moi et lui donne un baiser sur son front, un contact que j'aurais aimé ne jamais avoir d'ailleurs .

Ce n'est pas contre elle je n'arrive juste pas à m'y faire, je n'arrive pas à réaliser que maintenant je suis contraint de partager ma vie avec quelqu'un d'autre que moi-même et quand je dis ma vie je parle plutôt de mon intimité et quand je dis intimité je parle de ma solitude que j'aime tant, je suis peut-être bien entouré mais je crois que vous avez remarqué que je suis quand même très souvent seul dans mes pensées et livrer à moi-même, je ne m'en plains pas au contraire j'aime énormément cette sensation .

Voyant qu'elle n'arrivait pas à arrêter ses tremblements, je lui saisi la main et me met à la caresser doucement, je n'avais aucune arrière pensée si ce n'est l'aider, c'était une des miens maintenant et mon devoir est devenu de la protéger et l'aider  quand elle en a besoin donc s'il faut que je lui caresse la main pour qu'elle se détente je le ferais jusqu'à ce qu'elle n'en ai plus besoin .

Les célébrations ont durée toute la journée et à vrai j'en avais mal à tête, mes heures de sommeils manquées étaient actuellement entrain de me rattraper je ne voulais qu'une seule chose me rendre chez-moi et dormir .

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𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚

Je m'étais mariée... avec mon consentement peut-être mais je n'étais pas heureuse, je n'avais pas ressenti le bonheur d'être mariée, je n'étais pas heureuse quand l'imam ainsi que le maire nous ont dit que nous étions mariés, mais je ne pouvais plus revenir en arrière. Si ce n'était pas pour ne pas trop inquiéter mon père, j'aurais dit non cent fois s'il le faut, mais c'était trop tard.

Ilyès s'approche de moi et m'embrasse sur le front. J'étais toute tremblante et je n'arrivais pas à m'arrêter, mais il fait quelque chose d'inattendu. C'est sûrement insignifiant pour lui, mais cela m'aidait  énormément : il me prend la main et la caresse de haut en bas pour me rassurer, ce qui me plonge dans des souvenirs très lointains.