𝑆𝑎𝑙𝑎𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚🤍
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Les larmes cachées
Ilyès
Je n'avais jamais eu l'habitude de ressentir ce genre d'angoisse. Voir ma mère allongée dans ce lit d'hôpital, si faible et fragile, me faisait perdre mes repères. Le médecin m'avait dit qu'elle se reposait, que son état était stable, mais rien ne pouvait apaiser cette sensation oppressante qui me nouait l'estomac.
Quand je suis entré dans la chambre, elle était là, les yeux à demi-fermés, des fils et des machines autour d'elle. Je me suis approché doucement, comme si le moindre bruit pouvait la déranger.
Moi : Ummî...
Elle ouvrit lentement les yeux et me sourit faiblement.
Maman : Ilyès... tu es là.
Sa voix était basse, à peine un murmure, mais elle me transperça. J'avais toujours vu ma mère comme une femme forte, inébranlable, et la voir dans cet état m'était insupportable.
Moi : Oui, je suis là. Comment tu te sens ?
Maman : Fatiguée... mais ça va. Ne t'inquiète pas pour moi.
Moi: tu sais très bien que ça m'est impossible.
Je m'assieds à côté de son lit, prenant doucement sa main dans la mienne. Je voulais lui dire tant de choses, mais les mots me manquaient.
Moi : Le médecin a dit que tu devais te reposer. Ils vont te garder en observation quelques jours.
Elle hocha la tête, fermant les yeux un instant.
Maman : Tu es toujours là pour nous, mon fils. Tu es un bon garçon... un bon fils.
Je ne savais pas quoi répondre. J'avais l'impression de porter un poids énorme sur mes épaules, comme si tout dépendait de moi. Je voulais lui dire que j'étais désolé, que je regrettais de ne pas avoir été plus présent, mais à cet instant, tout ce que je pouvais faire, c'était être là, à ses côtés.
Maman: tu n'as pas à te sentir désolé pour quoi que ce soit au contraire, c'est moi qui suit désolé. C'était ton seul jour de repos durant la semaine et j'ai trouvé le moyen de la gâcher .
Moi: ne dis pas ça.
Maman: Mais si Ilyès, je suis vraiment désolé .
Moi: Ce n'est rien repose toi , si Baba est malade et que tu t'y mets aussi je ne saurais pas comment m'en sortir donc repose toi et remets-toi vite sur pied .
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𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]
General FictionLorsque le destin tisse ses fils invisibles, il unit parfois les âmes les plus dissemblables. Un homme de principes, habité par une sérénité presque ascétique. Silencieux, réfléchi, il voue un amour incommensurable à sa famille, qu'il se fait un dev...