𝑆𝑎𝑙𝑎𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚🤍
_________________Sentiments émergents
Ilyès
Il était dix-huit heures, l'heure pour moi de rentrer à la maison et de faire goûter à Israa ma bonne cuisine et sans me vanter je suis un cuisiner hors pair.
En conduisant vers la maison, je repense à ma discussion avec Abou, Je ferme les yeux un instant. Qu'est-ce que je ressens vraiment pour Israa ? J'apprécie sa compagnie, c'est sûr. J'aime la voir sourire, j'aime l'entendre parler, même quand elle raconte des choses banales. Mais est-ce de l'amour, ou simplement une grande affection ? Peut-être que je m'attache à elle parce qu'elle rend ce mariage plus facile que je ne l'aurais cru. Ou peut-être... peut-être que c'est plus que ça. Peut-être que, petit à petit, sans que je ne m'en rende compte, je commence à tomber amoureux d'elle.
Je rouvre les yeux, réalisant que ces pensées sont plus présentes qu'avant. Cette idée d'amour qui me traverse l'esprit me semble à la fois troublante et apaisante. Troublante parce que je ne sais pas où cela va me mener. Apaisante, car si c'est vraiment ça, alors ça pourrait rendre notre relation plus profonde, plus sincère.
Un klaxon m'interrompt dans ma réflexion, le feu était vert je me décide enfin à avancer mais mon esprit reste en partie avec Israa. Il y a quelque chose de clair maintenant : j'aime sa compagnie. Et ce simple fait me fait réaliser que je suis peut-être bien plus impliqué que je ne veux l'admettre.
En arrivant à la maison, je trouve Israa assise sur le canapé, son téléphone à la main en me voyant elle affiche un grand sourire avant de vite se lever
Israa: Ilyès !
Moi: C'est bien moi .
Israa : Trêve de bavardage et entre en cuisine, j'ai faim moi .
Moi: Belle façon d'accueillir quelqu'un .
Israa : Oh je m'applique comme je peux .
Je ris en la voyant me taquiner avec ce ton léger. Ça fait partie des petites choses que j'aime chez elle, cette manière de me lancer des piques tout en étant douce.
Moi: T'inquiète pas, je vais te régaler.
Je retire ma veste et me dirige vers la cuisine, où tout est déjà prêt pour commencer à cuisiner. Israa m'observe depuis le seuil de la porte, les bras croisés, avec un sourire moqueur.
Moi: Tu veux m'aider ou tu préfères rester là à regarder le chef en action ?
Israa : Hm... je crois que je vais te laisser faire, après tout, t'as dit que t'étais un pro, non ?
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𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]
General FictionLorsque le destin tisse ses fils invisibles, il unit parfois les âmes les plus dissemblables. Un homme de principes, habité par une sérénité presque ascétique. Silencieux, réfléchi, il voue un amour incommensurable à sa famille, qu'il se fait un dev...