The Cercle

4. Partie2 : Découverte surprenante

Quelques heures plus tard

Villa Zona Rosa

Jairo:

Je recrache une énième fois la fumée de ma cigarette avant de finalement décider de rentrer chez moi. Je saisis les clefs de ma moto et me dirige vers la sortie du bureau.

Je traverse la salle qui était pleine à craquer de mes hommes de la mafia qui avalaient mot par mot les conneries que je déblatérais.

Je franchis ensuite le seuil d'entrée de la maison et me dirige tout droit vers ma moto.

Je les préfère aux voitures parce qu'elle me procure un sentiment de
Liberté indéchiffrable excitant mes membres.

L'adrénaline.

J'enjambe ensuite la moto et démarre le contact.

J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose.

Je m'extirpe de la propriété sur la moto et met la vitesse à fond.
La route est quasiment déserte au vue de l'heure tardive qu'il est.

Après quelques minutes de route, j'aperçois une voiture en panne sur le bord de la route.
Le conducteur se tient auprès de sa bagnole et agite ses deux bras de en haut de sa tête pour sûrement arrêter une personne de bonne foi pour l'aider.

Quand il m'aperçoit, une lueur indescriptible brille dans son regard, sûrement heureux de penser qu'il allait recevoir un petit coup de pouce.

J'arrive jusqu'à sa hauteur et l'arrête.

—Bonjour jeune homme encore merc- a t-il commencé

Mais je ne lui laisse même pas le temps de continuer ses«remerciements» que je frêne brusquement, créant sur mon passage un petit bourrasque de sable ceux qui lui décroche une série de toussotements.

Quoi? Il ne pensais quand même pas que j'allais lui donner un coup de mains et qu'après il allait tranquille filer chez lui pour baiser sa femme.

Quelques minutes après mon «interaction» avec l'homme en panne, j'aperçois également une jeune femme tenant fermement son sac à main terrifiée, en face d'elle un homme qui brandissait un couteau dans sa direction.

Comme le gentleman que je suis, je suis descendu de ma moto et ai tiré sur l'homme pour sauver la vie de la femme et après on s'est marié et on a eu beaucoup beaucoup d'enfants.

Très bonne celle là.

J'ai passé tranquillement mon chemin en ignorant royalement le regard apeuré de la femme qui m'implore de lui venir en aide.

Après tout je suis féministe, je respecte l'égalité entre cet homme et la femme.
Que le meilleur gagne.

J'aperçois enfin le bout de la villa.

J'ai toujours l'impression d'oublier quelque chose.

Je commence à ralentir quand je sens mon téléphone qui sonne contre la poche de mon pantalon.
Je le saisis et constate qu'il s'agit de ma sœur.

—Ouais je commence.

—Vous êtes où? Lance t-elle

Vous? Depuis quand elle me vouvoie.

—Vous? je répète pas sur de comprendre ce soudain vouvoiement.

—Oui je dois parler d'un truc à la détective au sujet de la mission me dit-elle.