9. Confessions nocturnes

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Villa Martínez

JAIMEE:

Ça faisait quelques heures que j'étais rentré chez le taré. Dés que j'étais arrivé dans ma chambre, j'ai directement pris le chemin de la salle de bain pour prendre une douche. Je me suis allongé pour reposer mon esprit et mes pensées embrouillées.

Le psychopathe avait posé ces lèvres sur les miennes.

Beurk.

À l'instant où je me suis rendu compte que c'était lui, je l'ai directement mordu. Il a vu dans mes yeux que je l'avais fait exprès. Il va me le faire payer.

Je pousse un soupir et décide d'aller manger un bout. Mon ventre crie famine. Je n'ai rien ingéré de la journée et ma crise d'angoisse m'a vidé de mes dernières forces.

Je sors de mon lit d'un pas chancelant et me dirige vers la cuisine. Il est tard.
Tout le monde doit probablement être entrain de dormir. Lorsque j'arrive dans la cuisine, je tressaille un peu de froid à cause de la porte coulissante ouverte. Après tout, je ne suis vêtu qu'un mimi short noir et un top de la même couleur qui ne recouvre que ma poitrine. Mes cheveux sont attachés en un chignon haut décoiffé.

Je me dirige vers le frigo et l'ouvre. Je saisit ce qui semble être un sandwich froid. Je le met au micro-onde. J'étais entrain d'attendre que l'appareil bipe pour me signaler que ma nourriture était prête quand un bruit me fit relever les yeux. Je tourne ma tête vers la porte coulissante là ou provient le bruit. Une ombre se glisse à l'intérieur de la cuisine vêtue entièrement de noir. L'individu enlève et sa capuche et se tourne vers moi. C'est le salopard.

Quel déception.

Même quand je m'attend à rien, j'arrive toujours à être déçue.

Je l'ignore royalement et me re-concentre sur le micro-onde qui bipe.
Je sors ma nourriture et m'installe sur l'une des chaises hautes de l'îlot de la cuisine.

Mince j'ai oublié les couverts.

Je pousse un soupir de frustration et me lève pour chercher des couverts dans les placards. Une fois chose faite, je me retourne pour aller enfin manger ma nourriture.

Qu'est ce que-

Trois énormes chiens au pelage noir sont entrain d'engloutir ma nourriture. Les chiens sont assez grands et ont posés leurs pattes avants sur l'îlot. Mon ventre commence à émettre des bruits bizarres, me signalant que je n'ai toujours rien ingéré. Je tente d'éloigner les chiens de ma nourriture mais ils émettent des grognements plaintifs me signifiant de ne pas approcher.

J'ouvre le frigo, à la recherche de nourriture mais ne trouve rien d'autres. Mon cœur se serre. Sans que je ne puisse le contrôler des larmes s'échappent des coins de mes yeux.

C'est tout simplement trop en une journée.

Tout d'abord, je me fais droguer. Puis je me retrouve dans une vente au enchère. Ensuite, je me fais gifler et étrangler devant une foule de personnes aussi dangereuse les uns que les autres avant de piquer une crise d'angoisse. Enfin, j'embrasse le psychopathe. Et pour couronner le tout, trois énormes chiens sont entrain de bouffer la seule nourriture restante, ma nourriture.

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