The Cercle

18. Physique Vs Mental

(TW: ce chapitre contient beaucoup de scènes qui peuvent être choquantes.)

Le lendemain matin

JAIMEE:

Je commence lentement à sortir de mon sommeil profond. J'entre-ouvre légèrement les yeux mais la lumière vive du soleil me les fait refermer aussitôt. Je sens des moustaches chatouiller mon visage.

—Laisse moi dormir Milo je lance alors.

Je ne cesse de me retourner sur le lit, commençant peu à peu à reprendre mes esprits.

Une seconde, je suis au Repère?

Je décide finalement d'ouvrir les yeux.
Mon cœur faillit sortir de ma cage thoracique alors que je bondis littéralement hors de mon lit. Des larmes de terreur s'échappe du coin de mes yeux alors que j'abaisse frénétiquement la poignet de la porte. Bien évidemment, elle ne s'ouvre pas. Je colle mon dos contre le mur et place mes bras autour de mon corps.

À l'intérieur de ma chambre, se trouve un immense tigre.

Je répète un IMMENSE TIGRE PUTAIN.

Le tigre commence à s'avancer lentement dans ma direction alors que je colle de plus en plus mon dos contre le mur opposé. Assis sur le canapé de la chambre, le cannibale observe la scène d'un œil curieux, un rictus aux lèvres.

L'enfoiré.

Je tente au moins de ne pas laisser échapper les larmes de terreur qui perlent aux coins de mes yeux alors que la bête arrive à ma hauteur. Je réfugie ma tête au creux de mes coudes alors que la bête commence à me renifler. Mon corps est pris de violents tremblements alors que je tente de garder ne serait-ce la face.

Après quelques secondes qui me semblent durer une éternité. Je sens le tigre qui s'éloigne enfin de moi. J'ouvre les yeux et tombe sur le salopard qui est entrain de lui mettre une laisse au niveau du cou comme s'il s'agissait d'un simple chat.

La bête se laisse faire docilement. Mon instant de survie ayant pris le dessus, je me relève à une vitesse hallucinante et court me réfugier dans le coin opposé, le plus loin possible d'eux. Le rire machiavélique du connard résonne dans toute la pièce face à ma réaction.

Il sort de sa poche une clé avant de l'enserrer dans la serrure de la chambre. Il la fait tourner et la porte s'ouvre finalement.

Ah le salop.

Il ouvre la porte de ma chambre et avant de sortir, il me lance:

—Les compteurs sont de retour à zéro maintenant que nous sommes sur le territoire Colombien détective. Que le meilleur gagne.

Il attrape ensuite la laisse du tigre et ils quittent tous deux ma chambre. Je reste quelques secondes dans ma positon sans bouger d'un poil, trop secouée par ce qui vient de se passer et essayant de reprendre mes esprits.

0-1.

* * * * * * * *

Je souris intérieurement en repensant à ma vengeance alors que nous nous garons à l'intérieur de la piste des Martínez. Ce matin, le réveil a été, disons, brutal. Je n'ai pas cessé de repenser à comment j'allais riposter lorsqu'une mauvaise idée germa dans mon esprit.

Toute idée est bonne à prendre.

Un homme d'une quarantaine d'année nous accueille sur place. Il est plus petit que moi et légèrement dodu. J'avais demandé à l'enflure qu'on y aille. Il n'a même pas daigner me répondre. Je lui ai alors lancé que c'était pour le pacte et il était obligé de m'accompagner, dans le cas contraire j'aurai gagné.