The Cercle

20. Mi Esposa

TW: Ce chapitre contient un passage qui peut être choquant.

Toujours dans la soirée

FERNANDO:

Je zieute le couloir pour m'assurer qu'il n'y a personne avant de commencer à monter les escaliers. J'arrive au deuxième étage et de légers voix me parviennent aux oreilles, deux plus exactement. Des voix que je ne reconnais que trop bien.

Je décide quand même d'aller vérifier par moi même. Je me dirige vers la chambre de la détective et me poste devant sa porte. Je l'ouvre lentement, mais pas entièrement, pour pouvoir simplement voir se qu'il se passe.

Jairo est entrain de dormir sur les genoux de Jaimee. Cette dernière joue avec ses cheveux en émettant des bruits d'animaux.

Qu'ils profitent. Ça ne va pas durer longtemps.

Je referme doucement la porte et commence à monter les escaliers pour arriver devant la chambre de la source de mes désirs.

Aguilar.

J'ouvre délicatement la porte et pénètre à l'intérieur. La pièce est plongée dans le noir complet. Je me déplace sans problème à l'intérieur, maîtrisant l'emplacement des objets comme les doigts de la main. J'allume l'interrupteur.

Aguilar est profondément endormie dans son lit. Je m'approche lentement d'elle et me pose sur le bord du lit. Ces longs cheveux noirs sont éparpillés sur les draps de la même couleur, s'y fondant parfaitement. Sa respiration est calme et régulière. Elle est vêtue d'un débardeur noir tandis que le reste de son corps est couvert par les draps.

Je reste là à la contempler quelques minutes. Je décide enfin de passer à l'action. Je sors mon arme muni d'un silencieux et tire sur le miroir qu'elle avait recouvert avec une toile. Bien que le silencieux de l'arme atténue le bruit, se dernier est toujours présent.

Aguilar sursaute violemment et bondit hors du lit sous mon regard moqueur. Elle zieute la pièce du regard et pose ses yeux sur le miroir qui vient à présent de se briser en mille morceaux. Ses yeux verts entrent ensuite en contact avec les miens.

La lueur d'innocence et de terreur qui les animent m'indique qu'il s'agit de Kamilah.

—Qu'est ce que tu fais là me questionne t-elle avec une voix légèrement endormie.

Je me relève du lit et me dirige vers la direction où elle est postée. Elle ne me quitte pas des yeux alors que je me plante devant elle. Elle est minuscule par rapport à moi.

—C'est Sorayah qui bute les hommes des Martínez pas vrai je lance alors.

Elle me scrute de ces grands yeux verts, plongée dans l'incompréhension la plus totale.

—Je ne sais pas. Je...c'est à elle que tu dois poser la question me répond t-elle en se mordant nerveusement la lèvre inférieure.

—Je sais dis-je.

Sans même lui laisser le temps d'agir, je la saisis brutalement par la gorge. Elle hoquette de surprise face à la violence de mon geste. Je sers de plus en plus ma prise autour de son cou alors qu'elle pose ses petites mains sur les miennes pour me stopper dans mon geste.