14. Balade en forêt

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Tw: ce chapitre contient des passages qui peuvent être choquants.

Quelque part dans la forêt

JAIMEE:

Ça doit faire des heures que nous marchons, à la recherche de civilisation. L'hélicoptère s'est crashé au beau milieu d'une forêt. La végétation s'élève haut dans le ciel, me permettant d'apercevoir le soleil effectuer sa descente habituelle.

Le psychopathe ouvre la marche devant moi tandis je le suis de très près, ne voulant pas m'égarer. La forêt doit regorger divers animaux sauvages à en juger par les bruits d'une intonation grave, similaires à des grognements qui planent autour de nous.

Je serre les dents pour réprimer la douleur qui émanent de mon bas ventre due à mes règles. Je fouille mes poches à la recherche d'une serviette hygiénique mais en vain. Je jette un coup d'œil à ma tenue qui n'est composée que d'une jupe en cuire noire et d'un haut fluide de la même couleur.

Je pouffe et m'arrête. Je commence alors à tirer sur la manche de mon haut enfin de l'arracher et d'en faire une sorte de serviette. Le taré s'arrête dans sa marche et se tourne vers moi, l'air ennuyé.

Surtout cache ta joie.

Qu'est ce que t'a encore me lance t-il sèchement.

Je l'ignore complètement et continue à tirer sur la manche de mon vêtement. Celle-ci ne cède guère alors que j'y met toutes mes forces. Il m'observe quelques secondes, ennuyé avant d'enlever sa chemise et de me la jeter à la figure. Je le saisis de justesse avant qu'elle ne s'échoue par terre. Je remarque alors qu'il n'a aucun autre vêtement sous sa chemise, se retrouvant torse nu devant moi.

Je me dirige vers un buisson alors que je sens son regard brûler mon épiderme. Une fois hors de sa vue, je change ma serviette avec un morceau de sa chemise que j'ai découpé et remet ma jupe en place.

On fait avec ce que l'on a.

J'étais sur le point de retourner sur mes pas quand une odeur nauséabonde emplit mes narines. Je me tourne vers la source de l'odeur et remaquille quelques pas après, un cadavre d'animaux.

La carcasse se trouve dans un tel état de décomposition qu'il m'est impossible d'identifier l'animal. Je réprime un haut-le-cœur en déposant ma main sur ma bouche alors que le connard arrive dans mon champ de vision. Il suit mon regard qui se pose sur la carcasse en décomposition et un sourire malsain vient habiller ses lèvres.

Hein?

Il extirpe de sa poche un couteau avant de se diriger vers la carcasse et de s'agenouiller devant alors que je tente de réprimer mes hauts-le-cœur tant l'odeur est putride. Il commence à disséquer le cadavre de l'animal, en employant des mouvements précis, comme s'il savait exactement ce qu'il faisait.

Boucher et chirurgien.

La classe.

Il reste quelques minutes penché sur le cadavre de l'animal avant de finalement se relever et de se retourner vers moi avec...

Le cœur de la carcasse.

Halte vampire, je porte un collier en argent.

Il s'approche lentement de moi tel un prédateur encerclant sa proie, le cœur de l'animal dans sa main. Il vient se poster devant moi. Je remarque que ces mains sont ensanglantées alors qu'il la glisse derrière mon coup. Il détache mon collier et...

vient enfoncer la chaîne au centre du cœur de l'animal, de tel sorte à ce que le cœur de la carcasse fasse office de motif à mon collier.

Ce type est timbré.

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