𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟖

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Fatou : Samba, tu ne peux pas minimiser ce que Coumba vit. Elle a du mal à trouver les mots pour exprimer sa douleur, mais je l'ai entendue. Elle est maltraitée, et ce n'est pas acceptable. Tu dois changer, ou il y aura des conséquences.

Samba, réalisant que la situation était plus sérieuse qu'il ne l'avait imaginé, tenta de se défendre.

Samba : (d'un ton défensif) Vous ne comprenez pas. Je suis stressé, je travaille dur pour nous tous, et parfois j'ai du mal à gérer la pression. Coumba ne rend pas les choses plus faciles.

Le Père de Coumba : Peu importe les raisons, la violence n'est jamais justifiée. Nous t'avertissons. Si cela ne s'arrête pas immédiatement, des actions seront prises pour protéger Coumba.

Le regard de Samba se durcit. Il comprit que l'atmosphère avait changé, et que sa famille était déterminée à ne pas laisser passer ses abus. Il essayait de garder son calme, mais la colère et la honte bouillonnaient en lui.

Samba :Je comprends. Je ferai des efforts pour changer. Mais je ne veux pas que vous vous mêliez de ma vie privée. Laissez-moi résoudre cela à ma manière.

Le père de Coumba acquiesça, mais il était loin d'être convaincu par les promesses de Samba. Il savait qu'il devait rester vigilant et continuer à surveiller la situation. Fatou et le père de Coumba firent en sorte que Samba comprenne la gravité des choses et le pressèrent de chercher de l'aide, au moins pour gérer son stress et son comportement.

Dans les jours qui suivirent, Samba fit des efforts apparents pour changer son comportement. Il se montra plus attentionné, essayant de compenser ses abus passés par des gestes de gentillesse. Il apportait des fleurs à Coumba, préparait des repas et semblait déterminé à prouver qu'il pouvait être un bon mari.

Samba : (avec un sourire forcé) Coumba, je suis désolé pour ce que tu as vécu. Je veux que nous allions mieux. Je vais changer pour toi et pour notre mariage.

Coumba : (méfiante) Merci, Samba. Mais il va falloir du temps pour que je puisse te faire confiance à nouveau. Les mots ne suffisent pas, il faudra des actions concrètes.

Samba accepta cette condition et essaya de respecter ses engagements. Il se montrait plus prévenant en public, essayant de prouver à tout le monde qu'il était devenu un homme meilleur. Mais derrière cette façade, il restait encore une part de lui qui n'était pas changée, et Coumba continuait à vivre dans l'angoisse de savoir si les abus reprendraient.

Les semaines passèrent, et bien que Samba ait fait des efforts pour se montrer plus gentil, ses anciennes habitudes ne disparaissaient pas complètement. Parfois, il montrait encore des signes d'agitation et de colère. Coumba vivait un mélange de soulagement et de méfiance constante, ne sachant jamais quand la situation pourrait dégénérer à nouveau.

Coumba : (en parlant à Fatou) Samba fait des efforts, mais je reste toujours sur mes gardes. Les violences physiques ont cessé, mais les tensions sont toujours présentes. Je ne peux pas me permettre de baisser la garde.

Fatou : (soupirant) Je comprends, Coumba. Il est important que tu te protèges. Nous continuerons à te soutenir. Assure-toi de parler à un conseiller ou à un professionnel si jamais tu te sens menacée à nouveau.

Fatou et le père de Coumba firent tout leur possible pour surveiller la situation et s'assurer que Coumba était en sécurité. Ils encourageaient également Samba à chercher une aide professionnelle pour gérer son stress et ses comportements agressifs.





𝐂𝐨𝐮𝐦𝐛𝐚.𝐜𝐤.

𝐃𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐭𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐬.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant