𝐃𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐭𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐬.

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟏

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Après des mois de difficultés et d'obstacles, Amine et
Coumba se battaient toujours pour obtenir la bénédiction de la famille de Coumba. Le père de Coumba, en particulier, restait ferme dans son opposition, citant des différences culturelles et religieuses comme des raisons majeures pour lesquelles ce mariage ne pourrait pas avoir lieu. Malgré cela, l'amour et la détermination d'Amine et Coumba ne faiblissaient pas.

Un jour, après une discussion particulièrement houleuse avec son père, Coumba décida qu'il était temps de prendre les choses en main. Elle se rendit chez Amine pour discuter de leur situation et des prochaines étapes à suivre.

Coumba : (épuisée) Amine, je ne sais plus quoi faire. Mon père refuse toujours de nous donner sa bénédiction. J'ai l'impression que tous nos efforts sont s'écroule.

Amine : (la prenant dans ses bras) Ne t'inquiète pas, Coumba. Nous trouverons un moyen. Ton père finira par comprendre qu'on va pas lâcher l'affaire.

Ils passèrent la soirée à discuter de diverses stratégies pour convaincre le père de Coumba, décidant finalement qu'ils devaient organiser une rencontre où Amine pourrait parler directement à son futur beau-père, loin des tensions et des pressions familiales.

Le week-end suivant, Amine se rendit chez les parents de Coumba, déterminé à avoir une conversation franche avec son père. Il avait préparé un discours sincère et passionné, espérant que cela suffirait à changer le cœur de l'homme.

Amine : (d'une voix calme mais ferme) Monsieur ,je comprends vos préoccupations et je les respecte. Mais je vous assure que mon amour pour Coumba est sincère. Je suis prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour lui offrir une vie heureuse et sécurisée.

Le père de Coumba resta silencieux un moment, observant Amine avec une intensité qui fit trembler ce dernier. Finalement, il soupira profondément et prit la parole.

Le Père de Coumba: Amine, je vois à quel point tu tiens à ma fille. Et je reconnais que tu es un homme bon et respectueux. Mais comprends bien que mes réserves ne sont pas personnelles, elles sont culturelles et religieuses.

Amine : (avec respect) Je comprends, monsieur. Mais l'amour que nous avons, Coumba et moi, transcende ces différences. Nous sommes prêts à faire des compromis et à apprendre l'un de l'autre pour bâtir une vie commune.

Après une longue conversation, le père de Coumba finit par adoucir sa position, bien qu'il ne donnât pas encore sa bénédiction formelle. Amine quitta la maison avec un léger espoir, convaincu qu'il avait fait un pas en avant.

Quelques semaines plus tard, après une série de discussions familiales et de moments d'introspection, le père de Coumba prit une décision. Un soir, alors que Coumba et Amine étaient ensemble, ils reçurent un appel de sa part.

Le Père de Coumba : (au téléphone) Coumba, Amine, pouvez-vous venir à la maison ce soir ? J'ai quelque chose d'important à vous dire.

Intrigués et un peu nerveux, ils se rendirent chez les parents de Coumba. En arrivant, ils furent accueillis par un père visiblement ému.

Le Père de Coumba :) Amine, Coumba, après beaucoup de réflexion et de discussions avec le reste de la famille, j'ai décidé de vous donner ma bénédiction. Je vois à quel point vous vous aimez et je ne veux pas être un obstacle à votre bonheur.

Les larmes de joie de Coumba ne se firent pas attendre. Elle serra son père dans ses bras, le remerciant encore et encore. Amine, quant à lui, sentit un poids immense se lever de ses épaules sachant que leur rêve de se marier devenait enfin une réalité.

Avec la bénédiction du père de Coumba, les préparatifs du mariage commencèrent. Les mois qui suivirent furent remplis de planification, de choix de tenues, de dégustations de menus et de répétitions. Zeynep et d'autres amis proches furent d'un grand soutien, aidant à chaque étape.

Malgré quelques disputes inévitables sur les détails du mariage, Amine et Coumba étaient plus unis que jamais. Ils savaient que ces petites querelles faisaient partie du processus et ne laissaient rien ternir leur bonheur imminent.

Cependant, tout n'était pas rose. La famille de Coumba, bien que réconciliée avec l'idée du mariage, avait encore des réserves. Les dîners de famille étaient parfois tendus, et Coumba devait souvent jouer les médiatrices entre Amine et ses parents. Pourtant, chaque jour rapprochait un peu plus la famille, et les efforts de chacun pour accepter et comprendre les différences culturelles portaient lentement leurs fruits.