𝐃𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐞𝐭𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐬.

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟒

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Alors que le dessert allait être servi, un bruit sourd résonna, suivi d'une explosion qui secoua toute la salle. La musique s'arrêta brusquement, remplacée par des cris de panique. Une épaisse fumée envahit l'espace, rendant la visibilité presque nulle.

Dans la confusion, les invités cherchaient désespérément à se mettre à l'abri ou à retrouver leurs proches. La panique était totale.

Les sirènes des ambulances et des voitures de police retentirent rapidement, les secours arrivant sur les lieux pour aider les blessés. Amine et Coumba furent séparés alors que les secouristes tentaient de gérer le chaos.

Secouriste : (criant) Éloignez-vous, laissez-nous passer !

Amine, blessé mais déterminé, cherchait désespérément Coumba parmi les débris et les corps. Son cœur battait à tout rompre, l'angoisse grandissant à chaque seconde.

Après ce qui sembla être une éternité, Amine trouva Coumba allongée sous des débris, inconsciente. Son cœur se serra en voyant son état.

Amine : (la secouant ) Coumba, réveille-toi ! S'il te plaît, reste avec moi...

Les secouristes arrivèrent rapidement et prirent le relais, tentant de réanimer Coumba. Amine, couvert de poussière et de sang, était tenu à l'écart, impuissant.

Le 15 juin, à 22h47, Coumba rendit son dernier souffle.

Une balle, tirée de manière aveugle dans le chaos de l'attentat, s'était logée près de son cœur, rendant toute intervention chirurgicale impossible. Malgré les efforts désespérés des secouristes et des médecins, Coumba ne put être sauvée.

La nouvelle de sa mort plongea sa famille, ses amis, et surtout Amine, dans un abîme de chagrin et de désespoir. Le deuil fut une épreuve insoutenable, chaque jour apportant son lot de larmes et de souvenirs douloureux. Les funérailles de Coumba furent marquées par une immense tristesse et une profonde colère contre cette injustice cruelle.

Les enfants, Souleymane et Bakary, devinrent la principale source de motivation pour tous ceux qui avaient connu et aimé Coumba. Leur innocence et leur besoin d'amour permirent à la famille de trouver une raison de continuer. Ils devinrent le ciment qui unit davantage la famille dans cette épreuve terrible.

Quant aux auteurs de cette abominable attentas ils disparurent sans laisser de trace. Les autorités les recherchèrent activement, mais il semblait qu'ils s'étaient évaporés dans la nature. Leur plan machiavélique avait réussi, mais leur victoire fut éphémère, marquée par une fuite perpétuelle.

Officier de Police : (frustré) Nous avons déployé tous les moyens, mais ils semblent avoir prévu leur fuite de manière méticuleuse.

Amine : Ils peuvent fuir, mais ils ne pourront jamais échapper à leur conscience. Un jour la justice sera faite.

Bien que la douleur de la perte de Coumba ne disparut jamais complètement, la famille et les amis trouvèrent peu à peu des moyens de reconstruire leur vie. Amine, bien qu'anéanti par la perte de sa bien-aimée, se consacra entièrement aux enfants. Il trouva en eux la force de se lever chaque jour, de sourire à nouveau, même si ce sourire était souvent voilé par la tristesse.

L'histoire de Coumba et Amine, bien que tragiquement interrompue, laissa un héritage de courage, de résilience et d'amour indéfectible. La vie continua, marquée par des souvenirs douloureux mais aussi par l'espoir d'un avenir où l'amour et la justice prévaudraient.

Coumba est partie trop tôt, mais elle a laissé derrière elle une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui l'ont aimée. Son histoire est un rappel poignant de la fragilité de la vie et de la force de l'amour. Et même si les ténèbres de la perte sont profondes, la lumière de son amour continue de briller à travers ses enfants et les souvenirs précieux qu'elle a laissés.

Fin..❤️