𝕸𝖆 𝖗𝖊𝖒𝖆𝖗𝖖𝖚𝖆𝖇𝖑𝖊 𝖉𝖊𝖘𝖙𝖎𝖓é𝖊 ! T1 [𝕱𝕱 𝕳𝖔𝖇𝖇𝖎𝖙]

XXXII

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Pour vous mettre dans l'ambiance, j'ai mis cette mélodie de la vidéo en couverture, extraite du 1er film Hobbit 😍​. Titre : " The Hobbit An Unexpected Journey OST - 21 A Thunder Battle ". Merci à Howard Shore pour cette cool composition. 😍​

֍֍֍ Ellipse de qqs jrs, voire 1 semaine ֍֍֍

Le jour du départ de la Compagnie de Thorin Oakenshield sans leur magicien, était aussi beau et rafraîchissant qu'ils purent le souhaiter : un ciel bleuté et aucun nuage. En quelque sorte, le soleil dansait sur l'eau. En cette belle journée de la mi-Été, nos cambrioleurs avaient fait leur aurevoir à Fondcombe et à ses habitants. Enfin, le cœur à l'aventure et une idée claire du chemin à suivre, notre héroïne et ses amis sont guidés par Balin. Ils cheminent à travers les Monts Brumeux*1 pour gagner les terres au-delà, puis, leur destination finale.

*1 Pr + d'infos -> https://lotr.fandom.com/fr/wiki/Monts_Brumeux?

Au cœur de ces montagnes, Thorin & Compagnie trouvèrent de nombreux sentiers. Par la suite, ils en traversèrent plusieurs cols. Cependant, ils se firent avoir à de multiples reprises. Car ces derniers étaient trompeurs et les conduisaient nulle part. Par ailleurs, certains semblèrent même remplis de maléfiques créatures ou de périls sans nom. Heureusement, menés par la mémoire de Balin et des sages conseils du Seigneur Elrond ainsi ceux de Mithrandir, ils prirent le bon chemin.

Maintenant bien éloignés de la Vallée Cachée et celle-ci derrière eux, la reconquête d'Erebor avance pas à pas. A présent, mes compagnons et moi cheminons sur un sentier périlleux, rude, tortueux, isolé et infini. Bilbon et moi n'en croyons point nos paupières ! En déversant notre regard derrière, nous contemplons les terres traversées plus tôt, loin en contrebas. Aux alentours vers l'ouest, avec le paysage faiblement azuré, nous discernons avec tristesse la présence de tout ce que nous connaissions : Fondcombe, la Comté, etc.

A ce moment-là, notre cœur semble taciturne. Toutefois, nous gardons quand même espoir que nous reverrons un jour ces merveilleux paysages. Tout à coup, les corps de tout le monde tressaillent. En effet, à cette altitude, le froid jaillit. Un vent perçant émerge en plein centre des rochers. Évacuées par le soleil de midi, de nombreuses pierres dégringolent de temps à autre sur les pentes des pics. Par chance, elles passent entre nous. Parfois, elles s'écroulent au-dessus de nos têtes. Nous en demeurons inquiets et effrayés à la fois. Néanmoins, mes camarades et moi continuons notre route avec prudence et courage. Par ailleurs, nos nuits se trouvent très fraîches. Nous dormons souvent assez mal...

Effectivement, depuis notre départ de Fondcombe, mes amis et moi marchons le pas long et mesuré, les uns derrière les autres ou côte à côte, lieux après lieux. Nous ne chantons plus. Nous n'osons point parler fort. Car, les résonnances demeurent lugubres. Seuls l'écoulement de l'eau, le litige du vent et le craquement rompent cet inquiétant silence. D'un coup nostalgique, Bilbon me conte à voix basse les fameux pique-niques, la vendange, la récolte des fruits et des légumes d'été de la Comté, sa région natale. Hé oui ! Là-bas, au fin fond des plaines, l'été se maintient. Alors que nous, nous ne sommes pas encore de l'autre côté des montagnes...

Contrairement à la nostalgie de M. Sacquet, les nains et moi rongeons des pensées assez ternes... En effet, nous nous ne sommes point attendus à ce que l'on soit encore ici depuis plusieurs jours, voire une semaine. Au lieu de cela, nous espérions une course rapide dans les montagnes. D'ailleurs, nous nous demandons si nous atteindrons à temps le Mont Solitaire et y entrerons dès le Jour de Durin. Mais, c'est encore trop tôt pour le dire.