Chapitre 10

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Neeja

Assise à l'ombre d'un unique palmier je regarde les habitants s'agiter devant leur maison, les vas et viens incessant des boulangers amenant des vivres sur la place du village, les enfants jouant gaiement, maquillé de peinture dorée.
Je repense à notre dernière fête, déjà quatre jours que j'ai laissé les miens derrière moi.
Je soupire en sentant la fatigue m'assaillir mais des cris m'alertent me donnant un regain d'énergie.

Je me précipite dans la direction du son et fini par tomber sur un groupe de jeunes, quatre garçons d'environ seize ans je dirais et une fille plus jeune au sol, les vêtements couvert de boue. Des larmes inondes ses joues puis sont absorbées par le sable.

Je rabat ma capuche sur ma tête afin de ne pas être reconnu.

- Ça va ? Je ne vous dérange pas trop ?

- Un peu si ! Casse toi d'ici !

- Ce n'est pas une façon de parler jeune homme.

- Et alors ? Tu vas faire quoi ? Crier ?

Ses copains lâchent des "ouuuh" moqueurs alors que mon sourire s'agrandit à mesure que la discussion augmente.
Ma main se tend vers la jeune fille qui se relève difficilement.

- Qu'ont-ils fait ?

- Ils ont détruit ma tenue pour ce soir avant de me frapper...

- Très bien. Reste en retrait et admire le spectacle.

Je fais tomber ma cape derrière moi, révélant mes oreilles pointues ainsi que mes armes.
Je saisis deux épée que je fais tourner sur mes côtés.
Immédiatement leurs visages se décomposent.

- Bah alors ? On a la frousse ? Après tout je suis une femme, je ne sais pas faire grand chose excepté la cuisine. Non ?

- Je-

Mon pieds par dans son genou qui craque le faisant chuter au sol.

- Déjà ? Ennuyant.

- On ne parle pas à notre chef de cette façon sans en payer les conséquences !

- Ce truc est votre chef ? Faudrait vraiment penser à le changer.

Une flèche passe à côté de mon visage sans que je ne bouge pour autant.

- Raté.

Je fonce vers l'archer faisant tournoyer mon épée avant de briser son arme, frôlant ses doigts de près.

- Mais t'es folle !?

- Absolument. Maintenant déguerpisser ou je vous tranche les mains.

Les voleurs ne se font pas prier avant de partir en courant.
Je rengaine mes lames avant de saisir la main de la fille.

- C'était incroyable, comment as-tu appris à faire ça ? Je dois faire quoi pour-

- Viens avec moi.

Nous traversons les allés bondé jusqu'à arriver à une grotte, dissimulé par des plantes grimpantes.
Une fois à l'intérieur j'allume une torche posé contre le mur et tend mon épée à la jeune femme aux cheveux bruns.

Until the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant