𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑

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   Je vagabonde dans les rues en espérant le retrouver, je l'ai croisé ici, avant même de commencer mon travail. Je cherche des yeux, des indices, je vérifie le journal. Absolument rien. J'accélère le pas et je rentre chez moi. Je me stoppe net, quand je vois une lettre accroché à ma porte, je l'attrape.

En lisant cette lettre tu sauras exactement qui je suis, retrouve moi au même endroit que le soir où je t'ai vue pour la seconde fois. Ce soir-là ou tu as découvert mon visage. Je répondrais à seulement trois de tes questions, alors choisis les bien, petit oiseau.

La seconde qui suit après avoir lu cette lettre, je me retrouve avec un sac déjà fait, et les billets réservés. Je n'y ai même pas pensé en le cherchant. Peut être qu'il compte me tendre un piège, mais au pire je tombe dedans et je verrais bien ce que l'avenir me prépare.

Je salue le chauffeur de train, et je monte m'asseoir. Je me pose et réfléchis aux questions que je pourrais bien lui poser, malheureusement il y en a bien plus que trois, le choix va être compliqué. Les idées mises au clair, je descends du train, je vagabonde dans les rues d'amsterdam dans l'obscurité de cette ville, les lumières tamisé des rues sont magnifique est apaisante, je profite un peu de se moment avant que le stresse ne monte. Je me pose quelques secondes pour souffler, afin d'ouvrir la porte qui se trouve juste devant moi, menant peut être encore une fois à l'enfer. Je l'ouvre avec tout le stress qui pèsent sur mes épaules, je pénètre la cause de tous mes plus gros problèmes et traumatismes. Une voix rauque me fait sursauter.

-Je ne pensais vraiment pas que tu allais venir.

-Je n'ai pas vraiment eu le choix, qui aurait pu me donner les réponses à mes questions.

Il s'assoit et croise les jambes de façon nonchalante, il me fixe quelques secondes avant de sourire, qui me coupe le souffle. Je le fixe intensément, comme lui il fait aussi, je ne sais pas quoi dire alors je ne réfléchis pas et je lance.

-Pourquoi vous cachez vous sous ce masque ?

-Parce que c'est la seule solution de cacher l'enfer de ce monde, qui s'est acharné sur mon visage et leurs histoire torrides à mon sujet.

-De qui dois-je sincèrement me méfier ?

-Des bonnes sœurs. La cause de ma future vengeance.

Un sourire s'affiche sur mes lèvres , savoir que lui aussi souhaite tout autant que moi de mettre fin à ses vieilles peaux, me faisait chaud au cœur. Je me sens comprise, en quelques secondes mon cœur s'apaise. Il se lève et effleure ma peau avec ses doigts, la douceur de ses doigts est contraires à toutes ses horribles histoires, c'est en fait un bel homme du moins vu comme je le vois..

-Pourquoi moi ?

-Parce que c'était écrit.

-Comment dois-je t'appeler ?

-Je m'appelle Massimo.

Quel joli nom, ça sonne plutôt espagnol et mafia, c'est drôle mais on dirait que ça ne lui ressemble pas, derrière ce masque j'ai l'impression de ressentir un petit garçon enfermé dans un corps d'adultes. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie qu'il me touche encore, comme s'il m'envoutait, j'avais l'impression de le connaître depuis toujours, cette sensation que j'ai à chaque fois que mes yeux se posent sur les siens.. J'ai l'impression que l'enfer est plus supportable lorsqu'il est là. Je secoue ma tête pour me remettre dans les bonnes idées et ne pas divaguer sur des choses impossibles et non véritables, je cherche juste un moyen de m'accrocher à la vie, par l'amour. Mais je ne sais même pas qui est cet homme.

-Allons discuter dehors, on sera mieux que dans se trou à rats, je t'assure.

On marche dans les rues d'amsterdam, les lumières tamisé, les arbres rouges et les feuilles qui tombent près du lac, qui traverse presque toute la ville. On se croirait dans un conte de fées, des paysages dans ce genre là avec le contexte dans lequel je suis, on pourrait croire que ce n'est pas réel. Les larmes me montent au yeux, j'ai l'impression d'avoir tout le malheur du monde sur les épaules, et comme si d'un coup tout venait de relâcher et que mes épaules s'affaissent. Je regarde l'homme qui est à mes côtés.

-Notre heure de vengeance à sonner, mystérieuse rose. Toi et moi, contre eux, notre enfer.

Je le regarde et lui porte un sourire, je sais que j'ai tout gagné, et que mon enfer s'apaisera enfin. Lorsqu'elles seront mortes. On continue de marcher pendant plusieurs heures, sans aucune paroles, on profite juste l'un de l'autre de notre présence pour s'unir contre les bonnes sœurs, enfin quelqu'un qui me comprend et qui sait à quel point elle ne mérite pas du tout de vivre. J'espère de tout coeur, que le couvent ne reprendra jamais son activité. Je profite des derniers instants qu'il me reste à marcher dans cette petite ville avant de rentrer chez moi.

Le trajet fut très long entre tous les trajets à prendre et les bouchons, je ne savais plus où donner de la tête. J'ouvre la porte de chez moi, je pose mes fesses sur le canapé enfin un petit moment de répit, je me remémore tout ce qui s'est passé et cherche une explication à tout ça. Je ne comprends toujours pas qui peut être ce jeune homme, je ne comprends pas pourquoi j'ai de l'empathie pour cet être qui nous à toujours fait peur.. Je ne comprends pas non plus ce que les bonnes ont bien pu lui faire subir, étant donné que c'était lui qui nous faisait peur et pas l'inverse. Mes yeux sont tellement lourds que je n'ai plus la force de les retenir, je me lève d'un coup sec espérant que ça va m'aider à rester encore un peu éveillé, je vais chercher mon carnet à dessin pour faire un croquis de son visage. Son visage caché par se masque noir et blanc, laissant seulement entrevoir ses yeux noirs et sa bouche. Je dessine petit à petit un visage apparait, ses traits sont plus dessinés et un peu plus visibles.

Je me rappelle que je dois aller bosser demain encore et encore, heureusement ce sera mon derniers jours,après je suis en vacances. Je range mon carnet dans le tiroir du salon, que je ferme à clef, j'ai toujours gardé ce tiroir fermé, il y a tout sur moi, dont mon dossier du couvent.

Je me replonge dans de torrides souvenirs.

Tout est flou, impossible de savoir où je suis, je ne reconnais rien, il fait froid. Une pièce sombre, seuls les bruits des souris résonnent à mes oreilles. Des pas, oui j'entends des pas se diriger vers moi, des mains se posent sur mes hanches, mon souffle se coupent, la panique montent. Son souffle se ressent près de mes oreilles.

-N'est pas peur petit oiseau, ce n'est que moi.

Je le laisse continuer de descendre ses mains le long de mon corps, il me fait pivoter, je suis face à lui, je ne vois toujours pas son visage, je peux apercevoir seulement le blanc de son masque à travers l'obscurité de la pièce. Sa main se pose sur ma joue, qu'il caresse tendrement, sa tête se rapproche petit à petit de la mienne, sa bouche se pose sur la mienne. Il vient de m'embrasser, un baiser de rage et d'envie profonde, un baiser fiévreux. Il tire mes hanches vers lui, et me serre fort.

Je ressors de ce rêve, mon imagination me joue complètement des tours, rien de cela c'est passé, je me souviens de cet homme froid et terrifiant. Je sais que ce rêve n'est qu'une illusion, mais pourquoi, quel est le déclencheur, je n'ai plus fais de rêve qui paraissait appréciable depuis de très longues années. Je sens mon cœur battre tellement fort, qu'il m'en donne l'impression qu'il cherche à s'enfuir. Je cours dans la salle de bain, la fatigue attendra j'ai besoin d'une bonne douche froide.

L'eau coule sur ma peau, le froid glacial me procure plusieurs frissons d'affilée. Je sors de la douche et enfile un bon pyjama chaud, espérant qu'elle m'aura fait du bien. Je me dirige dans le lit, je me faufile sous la couette chaude, que mon chat à réchauffer à l'avance, deux trois papouilles puis mes yeux se ferment enfin.

Malheureusement les cauchemars commencent, ils s'enchaînent, et lui me revient constamment en boucle.

-Aucun enfant de ce couvent ne doit être au courant de la phase finale de notre plan, Azrael doit être prêt pour ce soir.

Je recule rapidement de la porte, avant qu'une des bonnes soeurs ne me remarques, qui peut bien être Azrael, est ce un garçon ou bien une fille, je pense qu'il soit impossible, qu'il soit du sexe masculin. Le seul garçon que je connaisse à peu près et le prêtre ou le Hai Le. Les bonnes sœurs agissent de façon bizarre, elle regarde de tous les côtés j'espère qu'elle ne m'ont pas repéré. Je cours dans mon lit, et commence à faire semblant de dormir, lorsque les pas de la bonne soeur résonne de plus en plus fort.

SecretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant