𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

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Le réveille à encore sonner, et cette fois si je n'étais pas en retard, je fais tout mon possible pour ne pas me prendre un passant toutes les dix secondes, chose à peu près échoué, vu que dans ce monde ils sont obsédés par leurs téléphones et ne regardent pas devant eux. J'entends deux jeunes filles parler du couvent dans lequel j'étais, je ralentis le pas en espérant entendre.

-Tu as entendu, le couvent va rouvrir ses portes dans les prochains jours.

Merde, je dois absolument retrouver Massimo, pour mettre le plan à execution le plus rapidement possible, il en est strictement hors de question que je les laisse gagner, encore une fois. Je sors mon téléphone de mon sac à main, et j'envoie un petit message à mon patron. J'espère de tout cœur qu'il comprendra.

PATRON

*Bonjour, je suis sincèrement désolé de vous annoncer que je ne pourrai pas être là aujourd'hui. Petit souci de famille. A très vite.

Je range aussitôt mon téléphone, et cours en direction de ce foutus couvent. Qui m'aura coûté pas mal d'argent avec tous ses aller-retours.

J'ouvre la porte du couvent, j'espère qu'il sera là lui, parce que la plupart du temps quand j'ai besoin de lui il n'est jamais, mais absolument jamais à l'endroit où je cherche. Je peste encore plusieurs fois avant de trouver une porte ouverte, je n'ai encore jamais pénétré cet endroit. Une pièce sombre, tamisée par de petites lumières rouges, la pièce ressemble au sous-sol dans lequel j'étais enfermé, mais l'odeur que dégage cette pièce n'est absolument pas la même. Des papiers, des dizaines de papiers sont éparpillés sur le bureau et le sol, j'avance doucement je jette un coup d'œil sur les papiers disposés n'importe où sur le bureau. Un seul attire mon attention, c'est la fiche d'Azrael, une fiche médicale ou un je ne sais quoi, qui rapporte à peu près toute les informations possible voir certaines complètement inutiles sur lui.. on peut apercevoir son visage, sa date de naissance, le 6 août 1996.. Je n'ai pas le temps de lire ce que j'aimerais savoir sur lui, que quelqu'un m'attrape par le bras, et me force à me retourner. Je prends la feuille et la cache dans mon dos. Ses yeux sont plissés, je crois que je n'avais strictement rien à faire ici...

-Que fais-tu ici, dans cette pièce ! Stupid petit oiseau.

-Je crois qu'on a un terrible problème..

-Oui, je sais et ce terrible problème, c'est toi putain. Dégage d'ici avant que je te tue.

Il sort un couteau, qu'il me pointe sous la jugulaire. Putain, je n'aurais jamais du revenir, j'aurais dû fuir encore et encore, c'est ce que je sais faire de mieux. Les larmes montent me ramenant dans des souvenirs que j'aurais préféré oublié.. le soir où j'aurais voulue que dieux m'accorde ce suicide.. Je tremble, de quoi est t'il capable, sa colère se fait tellement ressentir.

-Dégage ! Et ne reviens plus jamais, ou je me ferais un bien fou de te poignarder lentement avec ce couteau.

Je retombe sur le sol, et je fuis à toute vitesse. Heureusement il n'a pas vu, mais j'avais récupéré le papier, je comptais bien récupérer un minimum ce que j'ai le droit de savoir pour ma vengeance. Ils ne gagneront pas, et ça j'en suis certaine. La gare est blindée de monde, je me faufile entre tous les passagers pour trouver ma ligne de train. Le train est rempli, je ne sais pas trop où me mettre, je reste debout et attend patiemment, je me plonge dans mes pensées pour rassembler tout ce qu'il me faudrait pour ma vengeance parfaite. Je n'ai jamais entendu parler d'un autre garçon et le prêtre s'appelle Hervé, je ne comprends pas non plus car le Hai le, m'a assuré s'appeller Massimo.. Qui peut bien être cet homme. Ou alors si il y a bien une possibilité,même si elle me paraît troublante, c'est que l'un des garçon que je connais m'aurait menti sur son prénom. J'en viens à une conclusion: Massimo est finalement Alastor.

Je pose enfin mes fesses sur la chaise de mon bureau, je dépose le papier qui m'intéresse sur le bureau et je cherche, je creuse les méninges et cherche un moyen de régler cette histoire, et trouver comment mettre début à ma vengeance. Je passe des heures et des heures à chercher, mes yeux fatiguent, me brûlent, mais je ne m'arrête surtout pas maintenant. Je sursaute au bruit d'une fenêtre qui se fracasse dans le salon, ma chambre se situe au deuxième étage ce qui me laisse légèrement le temps de réagir si quelqu'un à pénétré chez moi. Putain oui, on vient de pénétré chez moi, je panique, non enfaite si je panique complétement. Je cours dans le couloir pour me cacher près des escaliers et observer.

-Bird..es-tu là, s'il te plait..j'ai besoin de ton aide.

Je reconnais instantanément cette voix, c'était lui, il venait de pénétrer chez moi. Une odeur forte se dégage un mélange de sang et d'alcool, l'inquiétude me prend au dépourvu je ne sais pas quoi faire. Je l'entend se rapprocher de moi, je me relève et cours aussi vite que possible me cacher dans ma chambre.

-Non, ne t'en vas pas, je ne te veux aucun mal..

Sa voix triste et sincère me stoppe dans mon élan de fuite. Il s'approche de moi, rapidement, un peu trop même, sa main se lève et attrape mon cou. Putain de merde, qu'est ce qu'il est entrain de faire, je suis prise au depourvue mon corps ne réagis pas, non je ne veux pas de lui enfin je ne sais pas.. Et puis merde, je le laisse me rapprocher de lui, ses yeux noir me regarde, un désir plus que intense se lit dans ses pupilles dilatées. Ses lèvres se rapproche des miennes, il m'embrasse avec fougue, et passion il cherche à fuir quelque chose, une course élancé entre mes lèvres et les siennes, ses lèvres descendent sur ma joue, puis dans mon cou, qu'il parsème de bisous, avant de sucer ma peau sensible, mon pouls s'accélère, j'en veux plus. Je ne contrôle plus mes gestes, je ne suis plus maître de mon corps. Ses lèvres descendent encore plus bas, il me pousse dans la chambre, puis sur le lit, il se positionne sur moi et sème un chemin de baiser avant de s'arrêter à mon bassin. Ses mains me touchent de partout, elles se baladent tout le long de mon corps, ma poitrine, mes hanches, mon torse, le plaisir est si intense malgré le peu de choses qu'il se passe, mon dos se cambre sous ses gestes sensuels.. Il remonte ses mains en attrapant mon haut avec, il le retire, il embrasse ma poitrine, parfaitement bien comme s'il avait fait ça toute sa vie. Il se relève afin d'enlever également son t -shirt.

-Puis-je continuer, Madame ?

Sa voix est tellement sensuelle, je fais un simple hochement de tête pour acquiescer sa demande. Ses mains attrapent mon pantalon, je lève le bassin afin de l'aider à l'enlever, il se relève, retire sa ceinture, il l'approche de mes poignets, pour les attacher au barreau du lit.

-Comme ça, tu ne gigote pas princesse.

Un rictus se forme sur mon visage, cela m'amuse un peu qu'il m'attache, je n'avais jamais pratiqué ce genre de choses avant lui. Il défait le bouton de son jean, afin de finir en sous-vêtement comme moi.

Sa main droite se positionne sur ma partie génitale, l'autre sur ma poitrine, il malaxe mes seins, et insère deux doigts en moi, un petit sursaut se fait ressentir car il s'arrête net.

-Continue. dis-je d'une voix timide.

Il continue, des lents vas et viens, puis rapide et sec, la façon dont il s'occupe de moi, me produit des centaines de sensations que je n'avais jamais ressentis auparavant. Il s'arrête net, recule et commence à se rhabiller.

-Attend, mais qu'est ce que tu fais là ?

-C'était une erreur, j'étais complètement bourrée.

Les larmes me montent au yeux, je n'aurais jamais dû accepter de coucher avec lui, c'était comme un inconnue et il me semble qu'il n'éprouve même pas de sentiments pour moi. Je suis une pauvre idiote, je voulais passer un bon moment et voilà que se connard perd ses couilles à la dernière minute, puis n'est ce pas mieux finalement.

-Casse-toi d'ici. Dis-je d'une voix ferme. Et ne reviens jamais. C'était une erreur, c'est vrai.

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