Chapitre 9 : Désespoir (1)

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*Attention : Dans ce chapitre, il y a des descriptions de scènes contenant du sang.

Dans le chapitre précédent : L'équipe B se retrouve face à Joker, un général noir. Le combat est à sens unique et remporté par Joker, qui s'apprête à en finir, mais l'appel de Doppio lui ordonnant de revenir l'empêche de conclure. Jellal et le reste des apprentis décident de monter un groupe en toute illégalité, dans le dos du roi, pour partir à la recherche de l'équipe B disparue.

Dans un petit village aux allures médiévales, la maison se dressait humblement parmi les autres habitations aux toits de chaume et aux murs de pierre. Les ruelles pavées, sinueuses et étroites, donnaient au lieu un charme rustique et intemporel. Chaque maison semblait avoir été érigée avec soin, utilisant les matériaux disponibles dans les environs : pierre brute pour les fondations, bois taillé pour les structures et chaume pour les toitures.

La maison en question, bien que modeste, se distinguait par sa simplicité et son accueil chaleureux. Les murs en pierre, légèrement usés par le temps, étaient entrecoupés de petites fenêtres aux volets en bois sombre. Autour de l'entrée, quelques fleurs sauvages avaient été plantées, ajoutant une touche de couleur à l'ensemble. Le toit de chaume, récemment refait, témoignait du soin que la petite famille apportait à leur demeure.

À l'intérieur, la pièce principale servait à la fois de salon, de salle à manger, et de cuisine. Une grande table en bois, usée par les années mais encore solide, occupait le centre de la pièce. Autour de la cheminée en pierre, quelques chaises rudimentaires étaient disposées, invitant à la conversation et au partage. Les murs étaient ornés de modestes décorations : des dessins d'enfants, quelques ustensiles de cuisine en cuivre, et une vieille horloge qui rythmait la vie quotidienne.

Les autres maisons du village, semblables dans leur construction, formaient un ensemble harmonieux. Les toits en pente douce se succédaient, créant un paysage homogène sous la lumière du jour. Les villageois se connaissaient tous, et il n'était pas rare de voir les enfants jouer ensemble dans les ruelles ou les adultes discuter devant leurs portes.

La maison abritait un père attentionné et ses deux enfants. Leur complicité et leur joie de vivre étaient palpables, et malgré la simplicité de leur existence, ils trouvaient du bonheur dans chaque moment partagé. La famille c'était réunis dans la salle commune afin de fêter l'anniversaire de Momo.

« Père et Frère de Momo : Joyeux anniversaire Momo !

Momo : Merci Papa, merci grand frère... »

Momo afficha un grand sourire, dévoilant des dents éparpillées et quelques espaces où certaines manquaient encore. Son père ainsi que son frère éclatèrent de rire en voyant son expression, les manques évidents dans sa dentition accentuant le côté comique de la scène. Cependant, au fond de son rire, le père ressentait une pointe de tristesse dans le sourire de Momo. Le père, protecteur, s'approcha de son fils pour lui demander ce qu'il se passait.

« Père de Momo : Qu'est-ce qui se passe fiston, tu n'as pas l'air content. »

Momo ne voulait pas cracher le morceau, préférant garder son petit secret pour lui. Pourtant, après que son père l'eut fixé avec un sourire en coin, un mélange de complicité et de malice dans le regard, Momo ne put résister plus longtemps. Sentant que son père devinait déjà ce qu'il avait à dire, il céda finalement sous cette douce pression.

« Momo : J'aurai aimé que maman soit là pour mon anniversaire... Je la vois presque jamais. »

Le père, bien que triste à l'intérieur, affichait toujours un sourire, mais cette fois plus timide. Voir son fils réclamer sa mère ravivait en lui une douleur qu'il tentait de dissimuler. Il ne savait pas quoi lui répondre, déchiré entre l'envie de le réconforter et l'incapacité de combler ce manque d'affection maternelle. Cherchant ses mots en vain, il finit par poser doucement sa main sur la tête de Momo, avec une chaleur réconfortante. C'était un geste simple, mais rempli de toute l'affection qu'il pouvait offrir, espérant que, même sans mots, son fils puisse sentir tout l'amour et le soutien qu'il avait pour lui. Puis il dit d'une voix douce :

« Père de Momo : Ta mère ne peut pas être toujours là. Elle a ses raisons... Mais ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'elle n'oubliera pas ton anniversaire !

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