Chapitre 6 : Première Mission (2)

26 15 14
                                    

Dans le chapitre précédent, les apprentis sont divisés en deux groupes : l'un dirigé par le capitaine Rokugo et l'autre par la capitaine Lydia. Rokugo et son équipe sont chargés d'éliminer une bête. Ils se donnent rendez vous dans quinze minutes pour le début de la mission.

Après quinze minutes, les deux groupes avaient rejoint leurs capitaines respectifs.

Le groupe A se trouvait devant la porte d'entrée numéro 1, appelée « la Porte des Elfes ».

C'était une grande porte majestueuse, en or massif, qui étincelait sous la lumière. Derrière elle s'étendait un chemin minutieusement pavé, menant vers un village situé non loin de la capitale.

Rokugo se tenait devant les apprentis.

— Bon, vous êtes tous là, commença le capitaine. Pour la mission d'aujourd'hui, nous nous rendrons dans la forêt Sauvage. L'objectif sera d'éliminer une bête sauvage.

Il déroula un parchemin devant eux.

— D'après les récentes informations que j'ai pu obtenir. Cette créature attaquerait des commerçants. La foret est le seul passage menant directement à la capitale en venant du Nord. Il est donc primordial de rétablir l'ordre en éliminant la bête.

— La forêt doit être son lieu d'habitat, intervint Jellal dans le plus grand des calmes. Le fait d'y entrer... elle voit surement ça comme une attaque. Enfin je suppose.

— Tu as surement raison, reconnut Rokugo, mais quoiqu'il en soit, on va devoir l'éliminer.

Le groupe A se mit en route.

Le second groupe partirent part la porte Est, et Lydia comptait leur expliquer la mission en chemin.

***

Pendant ce temps, Abdallah et Othar atteignirent enfin le quartier général.

De l'extérieur, il était sombre et semblait abandonné. Quelques arbres en piteux état entouraient le bâtiment, ajoutant à l'atmosphère lugubre du lieu.

Mais avant que le sbire n'atteigne les portes du QG, Abdallah l'assomma d'un coup sec à la nuque, puis le déposa un peu plus loin, à l'abri des regards.

Abdallah et Othar se regroupèrent, mais Abdallah sentait que quelque chose n'allait pas. Il savait que, si Othar l'accompagnait, il risquerait de devenir un fardeau.

Plus que tout, il ne voulait pas que ce dernier périsse.

Il le savait dès que le roi lui avait ordonné de partir avec Othar : il ne pouvait pas refuser une demande du roi.

Alors il accepta.

Mais une fois arrivés, il avait déjà décidé de le faire rebrousser chemin.

— Othar, tu devrais rentrer au palais, dit Abdallah, son ton calme cachant une tension palpable.

— Pourquoi, général ? demanda Othar, intrigué.

Le visage d'Abdallah se durcit soudainement.

— Je perçois des auras sinistres provenant du bâtiment. La suite de la mission risque de devenir très dangereuse. Je préfère éviter de te mettre en danger. 

— Je suis préparé à ça, général, sinon je ne serais pas venu.

Abdallah se tourna vers lui, son regard sérieux. L'atmosphère entre eux devint chargée d'intensité.

— Ce qui nous attend à l'intérieur dépasse de loin tout ce qu'on a pu affronter jusqu'ici, avertit Abdallah, la voix grave.

Abdallah serra le poing, son expression déterminée.

The Relics Où les histoires vivent. Découvrez maintenant