VITO
J'appuie sur la gâchette puis attends quelques secondes avant de raccrocher afin qu'Alarico se pète le tympan en entendant la déflagration à travers le combiné.
À aucun moment je n'avais pensé au fait qu'il refuse ma proposition d'échange. Louisa est sa fille, et en tant que père, il aurait dû être capable de tout accepter pour lui sauver la vie. En tout cas, c'est ce que mon père aurait fait pour Camila et moi.
Les mots puériles qu'il a prononcés m'ont fait comprendre qu'il n'éprouvait aucune once d'amour à l'égard de sa progéniture.
Reconnais que ça t'a retourné le bide !
Son attitude n'a fait que confirmer ce que je pensais d'Alarico : ce mec est une sombre merde.J'ai bien vu dans le regard de Louisa qu'elle était attristée et honteuse de l'intérêt inexistant que lui portait son père. Elle semblait résolue au sort que je lui réservais. Enfin, le sort qu'elle pensait que je lui réservais.
Louisa reste un instant les yeux fermés, puis finit par les ouvrir. Elle analyse la pièce. Je décèle dans son attitude l'interrogation qu'elle se pose : Suis-je en Enfer ou au Paradis ?
Lorsqu'elle réalise que la balle ne l'a pas touchée et qu'elle n'est donc pas morte, ses deux billes bleues plongent dans mes yeux.
– Mais tu es malade ! hurle-t-elle. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?
Un rictus se dessine sur mes lèvres. Son caractère volcanique me plait bien plus qu'il ne le devrait.
Mon père m'informe qu'il retourne dans son bureau pour passer quelques coups de fil, me laissant seul avec Louisa.
– Arrête de râler princesa creída, lui lancé-je au moment où Tobias referme la porte de la cave. Tu devrais plutôt me remercier.
– Te remercier ? me dit-elle d'un ton sarcastique. Tu veux que je te remercie d'avoir voulu me tuer ?
Je range mon arme dans ma poche arrière, m'approche d'elle, m'appuie sur ses cuisses et me penche jusqu'à positionner mon visage à quelques centimètres du sien. Louisa déglutit, gênée par cette proximité.Je refoule la décharge électrique qui me traverse le corps à ce contact et maintiens fermement ses jambes afin d'éviter de prendre une nouvelle fois un coup de genou dans les couilles. Parce qu'elle a failli te rendre stérile cette nuit.
– Je n'ai pas voulu te tuer, j'ai fait semblant de le faire, nuance.
Des frissons parsèment son décolleté, je peine à détourner mon regard de sa poitrine généreuse. Son corps est d'une perfection sans nom.
Il m'arrive souvent de trouver des femmes attirantes, mais Louisa les surpasse toutes. On a beau dire ce que l'on veut, la première chose que l'on voit lorsque l'on rencontre une personne, c'est son physique. Et quand j'ai vu cette petite tête blonde, j'en ai eu le souffle littéralement coupé. Que ce soit son visage d'ange, ses courbes de déesse, son charisme de diablesse, cette femme est ma perfection physique.
Je tiens tout de même à te rappeler qu'il n'y a pas que le physique qui compte ! Evidemment ! Mais c'est le cas lorsque l'on veut être en couple. Pas quand on désire uniquement baiser.
Actuellement, sa robe lui colle à la peau, ses cheveux retombent sur son front, son maquillage a légèrement coulé. Toutefois, elle n'en est pas moins magnifique. Magnifiquement baisable.
Mon regard plongé dans son décolleté, je m'imagine saisir à pleine main le galbe de ses seins, pincer puis sucer ses tétons durcis que je perçois au travers sa robe noire.
– Je peux savoir pourquoi tu ne l'as pas fait ?
– Quoi donc ? lui demandé-je en me raclant la gorge.
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Oxygène
RomanceDepuis sa naissance, Louisa subit les violences de son père, un mafieux en quête de pouvoir. Séquestrée dans sa maison située en Andalousie, elle garde espoir de pouvoir réaliser son rêve le plus cher : quitter cette vie misérable. Toutefois, Louis...