My happiness has four letters

Chapitre 1

Ça fait 2 mois que j'ai rencontré Jake. Je me suis habitué à sa présence, mais on reste distants l'un et l'autre. Personne de nos amis ne savent que nous sommes millionaires. Ils ne l'ont jamais su. Tant mieux. Mon père continue à me présenter des prétendants, mais je les refuse catégoriquement tous.

- T/P !

Je me lève en soufflant et descend voir mon père, qui m'appelle depuis 20 minutes.

- Quoi ?!

- Tu vas t'asseoir et m'écouter, jeune fille.

Je fais ce qu'il me dit et m'assois en croisant les bras.

- Pourquoi tu ne veux pas des prétendants que je te présente.

Je suis étonnée. C'est la première fois qu'il me parle calmement depuis le décès de maman.

- Ecoute. Je ne veux que ton bien.

- Je n'en veux pas, parce que je veux être avec qui je veux !

- Parce que tu crois que c'est aussi facile ?

- Ça l'a bien été pour toi et maman. Et à ce que je sache, tu laisse Jungwon tranquille en ce qui concerne le mariage.

- Parce que-

- Parce que je suis une fille ? Parce que je suis la plus jeune ? C'est l'ainé, c'est lui qui devrait se marier avant moi.

- J'aimerai t'en présenter un et-

- Je n'en veux pas ! C'est quoi que tu ne comprend pas !

Je me lève et remonte dans ma chambre. Je sors mon téléphone et appelle Vahina.

- Mon père veut vraiment me présenter un prétendant.

- Et je suppose que tu ne veux pas.

- Bien sûr que non !

- Mais ! Et si tu le laissais au moins te le présenter, peut être qu'il te plairait !

- Je n'en veux pas de ses prétendants à la noix, je veux être libre de choisir qui je veux.

- Ouais. T'as raison.

J'entends Jungwon au téléphone dans le couloir. Il a l'air assez énervé.

- Eh oh ! T/P ! Tu m'écoutes ?

- Désolée.

- Pourquoi t'es aussi distraite ?

- C'est Jungwon. Il a l'air un peu... énervé lui aussi en ce moment.

Elle ne dit plus rien. Des que j'énonce le prénom de mon frère, elle devient bizarre.

- Bon, je te laisse. Faut que je découvre ce qui l'embête autant.

- Ok ! Bisous mamanstar !

- Biz bebestar !

Je raccroche et sors dans le couloir. Mon frère tourne en rond en gueulant dans le téléphone. Je n'aimerai pas être la personne de l'autre côté du mobile. Cette pensée me fait sourire.

- Retiens bien ce que je t'ai dit.

Il raccroche et s'approche de moi.

- Désolé du dérangement.

- T'en fais pas, ça va. Mais, qu'est ce qui t'embête autant ?

- Je... je préfère garder ça pour moi.