Les masques tombent.
Cela faisait trois mois que tout se passait bien avec Zayd sauf que ce comportement changer un peu dès que je disais non il me forçait ou bien il m'insultait bon je calculais pas trop on a aussi parler pas sérieusement mais de notre futur.Avec Zayd, notre relation avait évolué en quelque chose de plus profond. On était devenus inséparables, et j'avais l'impression de vivre un rêve. Mais ce jour-là, tout bascula.
Je suis là, en train d'attendre Zayd en bas de chez moi. Il arrive dans sa voiture, propre et bien habillé. Direct, il sort et m'ouvre la portière. Je monte et on commence à rouler vers ce buffet à volonté qu'il m'a proposé parce que je refuse jamais pour manger.
Zayd : Selem ça va
Moi : Oui, ça va Hamdoullilah merci.
Au début, on parle de tout et de rien, musique, cinéma. Tout roule. Mais après le café, il propose un détour avant de me déposer.
Zayd : Viens, on passe vite fait chez moi. J'ai un truc à te montrer, tu vas kiffer.
Hésitante, mais curieuse, j'accepte. J'aurais dû capter que ce n'était pas une bonne idée. Une fois chez lui, l'ambiance change direct.
Dès qu'on entre, je sens le truc bizarre. L'appart est un peu vide, comme s'il venait d'emménager ou je ne sais pas quoi.
Moi : C'est sympa chez toi. Je dis ça pour briser le silence.
Il ne répond pas vraiment, juste un sourire en coin. Ensuite, il commence à parler d'une manière qui me met mal à l'aise.
Zayd : Tu sais, t'es vraiment une fille intéressante. Les autres sont toutes superficielles, mais toi, t'as quelque chose de spécial.
Il se rapproche trop. Je recule un peu, mal à l'aise.
Moi : Merci, mais il se fait tard, je vais y aller.
Je fais demi-tour pour partir, mais il se met devant la porte, l'air sérieux. Mon cœur se met à battre plus vite.
Zayd : T'es pas pressée, si ? Viens, on peut se poser encore un peu.
Moi : Non vraiment, il faut que je rentre.
Il s'approche encore, essaye de me prendre par le bras. Je retire ma main, mais il la serre plus fort. Je comprends que les choses ne vont pas bien se passer.
Zayd : Arrête de faire ta meuf pas facile.
sa a toucher mon ego...
Il me pousse contre le mur et je sens la panique monter. Je me débats, essayant de me dégager, mais il est plus fort que moi. Chaque fois que je tente de le repousser, il se rapproche davantage, son regard dur et menaçant.
Moi : Laisse-moi partir, je veux rentrer.
Zayd : Tu vas rester un peu, d'accord ? Fais pas de bruit, ça sert à rien.
Je cherche désespérément une échappatoire, mais il me bloque la voie. Mon esprit s'emballe, cherchant une solution. Soudain, je me souviens de mon téléphone dans ma poche. Si seulement je pouvais l'atteindre...
Tandis qu'il parle, j'essaie discrètement de glisser ma main dans ma poche, mais il s'en rend compte et arrache le téléphone de ma main.
Zayd : T'essaies de faire quoi là ? T'appelles qui ?
Dans un moment de panique et de détermination, je rassemble mes forces pour le pousser de toutes mes forces, mais il me plaque violemment contre le mur. Je sens la douleur dans mon dos, mais je ne veux pas abandonner.
Moi : Je t'en prie, laisse-moi partir.
Zayd, de plus en plus agacé, resserre sa prise sur moi. Les larmes commencent à couler, mais je refuse de céder. Alors que je tente une nouvelle fois de me libérer, je vois une ouverture. D'un coup sec, je lui donne un coup de genou et il recule sous le choc.
Je profite de ce moment pour me diriger vers la porte, mais il se remet devant moi, prêt à me barrer la route encore. Il ne semble pas prêt à lâcher prise.
Voyant que la situation empire, je crie aussi fort que je peux pour alerter les voisins, espérant que quelqu'un m'entende et vienne m'aider. Zayd essaie de me faire taire, mais je continue de crier, déterminée à ne pas me laisser faire.
Finalement, des bruits de pas résonnent dans le couloir. Quelqu'un tape à la porte avec insistance. Zayd, pris de court, lâche prise pour voir ce qui se passe. C'est ma chance.
Je me précipite vers la porte, l'ouvre brusquement et sors en trombe, croisant le regard étonné du voisin. Je cours dans le couloir, sans me retourner, jusqu'à atteindre la rue.
Dehors, je respire profondément, les jambes tremblantes, mais enfin libre. Je m'éloigne rapidement de l'immeuble, sortant mon téléphone pour appeler Mayar pour qu'elle puisse venir me chercher elle m'a déposé sans poser de question car elle a vu que j'étais mal il m'avait blessé au point de me laisser des griffures à mes poignet.
Quand je rentre chez moi, je suis encore sous le choc. Ma mère remarque tout de suite que quelque chose ne va pas.
Maman : Ça va ma fille ? Tu as l'air bouleversée.
Moi : Oui, ça va. Juste une mauvaise journée.
Elle me regarde avec inquiétude, mais ne pose pas plus de questions. Je monte directement dans ma chambre, et c'est là que je craque. Les larmes coulent à flots, et je prends le temps de respirer. Je me rends compte que j'ai échappé de peu à quelque chose de terrible.
Plus tard, alors que je suis allongée sur mon lit, mon téléphone sonne. C'est Mayar.
Mayar : Ibtissam, t'es où ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi : C'est Zayd... il a changé. Je ne comprends pas comment ça a pu arriver. J'étais tellement sûre de lui.
Mayar : J'arrive tout de suite chez toi. Bouge pas.
Moi : Merci, Mayar.
Une demi-heure plus tard, Mayar arrive chez moi. Elle me serre dans ses bras et je sens tout le soutien qu'elle est prête à m'offrir.
Mayar : T'inquiète pas, Ibtissam. On va traverser ça ensemble.
Je suis reconnaissante de l'avoir à mes côtés. Avec elle, je sais que je vais pouvoir surmonter cette épreuve. Mais je dois garder tout ça secret pour l'instant. Amin et Yahya ne doivent pas savoir, sinon il me decapiteront
Les jours qui suivent sont difficiles. Je me remets de mes émotions et essaie de reprendre le cours normal de ma vie. Je garde mes distances avec Zayd, bien décidée à ne plus jamais me laisser embarquer dans une telle situation.
Avec le temps, et les jours qui passent j'ai pu reprendre mes esprit.
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Ibtissam : Mon amour Tragique
Action.. souffrance et rien que souffrance quand est ce que j'aurai droit au bonheur ?