Chapitre 1

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Sirena

C'était ma sensation préférée, le seul endroit où j'étais apaisée. Sous l'eau. C'est mon élément, depuis toute petite.

Je remontais à la surface et remarquais que le bassin et les alentours étaient biens plus remplis qu'à notre arrivée. Pour cause, c'était au nageurs de s'entraîner. Je rejoingai mes coéquipières et nous sortions de l'eau.

Cela faisait au moins une heure et demi qu'on s'entraînait, cette année, nous étions sélectionnés pour les jeux olympiques. On était tellement fières de nous mais terrifiés à la fois, les américaines, les russes et les chinoises étaient très réputées pour être forte dans ce domaine.

Je sortais de l'eau et rejoigna mes parents. Ils étaient accompagnés d'amis de toujours à eux. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas vu et je sautais de joie.

- Xavier ! criais-je en me jettant dans les bras du monsieur. Tu m'a tellement manqué.

- Tu nous a aussi beaucoup manqué Sirena.

Je pris sa femme dans mes bras, c'était une des femmes que je préférais le plus sur cette terre.

- Tu as tellement changé, tu es devenue très belle ma chérie, me dit elle.

Vint leur fils, Oscar. Il avait toujours eu une attirance envers moi et on ne se l'étais jamais caché. Il arriva gêné et je lui fit un câlin.

- Tu es toute mouillée Sirena, rigola-t-il.

Suite à cela, je le sera encore plus.

- Ça fait quoi ? 5 ans qu'on s'est pas vu ? je lui demanda.

Il hocha de la tête.

- Léon va bientôt arriver pour s'entraîner, me dit-il.

Suite à l'entente de son prénom, des frissons me parcourent tout le corps.
Léon et moi ne nous sommes jamais entendu malgré le fait que nous nous connaissons depuis tout petits et que nous avons le même âge.

Ça a toujours été la compétition entre nous.

Et pour lui aussi cela faisait à peu près 4 ans qu'on ne c'était pas vus. La dernière fois on avait 17 ans, je suppose qu'il a autant changer que moi. Depuis cette fois.

Avant qu'il arrive, je décidais de partir. Je ne voulais pas le voir.

J'allais dans les vestiaires pour me changer. Il fallait être à 18h au point de rendez-vous pour la cérémonie d'ouverture. Il parait qu'on allait défiler par pays sur des bateaux mouches. J'étais un peu stressée d'être sans mes parents. J'avais encore deux heures avant d'y aller. Entre temps il fallait que j'aille à l'hôtel des compétiteurs des JO pour déposer mes trois valises.

Devant l'hôtel, je me trouvais un peu dans le pétrin, je n'avais que deux bras pour trois grosses valises très très lourdes. Je commença à rentrer en faisant des aller-retours. Une vraie perte de temps. Il y avait tellement de personnes qui commençaient à rentrer dans l'hôtel, je ne pouvais pas me permettre de prendre l'ascenseur il était plein. Je cherchais dans mon téléphone ma chambre et mon étage. D'après ce que j'avais compris on était classés par pays et par catégories de sport. J'étais à l'étage des sports d'eaux et français. Étage 5 chambre 213.

J'arrivais devant les escaliers et monta le premier étage... en 20 minutes. C'était vraiment affreux.

- Besoin d'aide ?

Je me retournais vers la voix derrière moi.

Je le reconnu tout de suite, c'était Maxime Grousset, un nageur.

- Salut désolé, moi c'est Maxime. me dit il en me tendant sa main.

- Oui, je sais, moi c'est Sirena, dis je en lui serrant la main.

- Oui je sais aussi, Marchand m'a parlé de toi.

- Ah bon ? dis je surprise.

Pourquoi Léon aurait-il parler de moi ?

- Ducoup tu veux que je t'aide pour tes valises ?

Je lui répondit que oui, il m'en pris deux et je pris la dernière. On discutait bien en montant jusqu'à notre étage. Il était vraiment sympa et le fait qu'il soit jeune me mettait plutôt à l'aise.

- Nous voilà arrivés, tu es quelle chambre ? me demanda-t-il.

- Je suis 213... et toi ? j'osais lui demander.

- Je suis 215 on est vraiment pas loin !

-À une chambre près, je rigolais.

- Oui c'est Marchand qui est entre nous.

On discutait encore cinq minutes et après s'être donné un point de rendez-vous pour ce soir, je partis dans ma chambre.
Elle avait vraiment le goût du luxe, elle était très belle. Je commençais le déballage de mes valises. Elle fut tout de suite plus complète et chaleureuse.

Après avoir finit je m'affalais sur mon lit et commença à scroller sur mon téléphone, et, je ne sais comment j'ai atterri ainsi mais je finis par regarder le compte de Maxime.




Après quelques minutes, il fut l'heure de se préparer. Je mis un cycliste et le débardeur français des jeux olympiques.
Je me coiffa par deux tresses et me maquilla un peu. Il était l'heure.
Beaucoup de personnes étaient en train de partir.

Je pris un taxi et arriva vers l'emplacement. J'étais en retard. Comme d'habitude. Il était effectivement 18h47.

- Mademoiselle Martin vous pouvez y aller, m'indiqua un gardien.

J'entrais mais il n'y avait pas de place.

- Sirena ! Sirena ! Vient par ici !

C'était Maxime qui m'appelait, il était avec Florent Manaudou et d'autres nageurs.

- Bonjour bonjour, je dis.

- Alors comme ça c'est la fille du nageur Martin ! je salua Manaudou.

- C'est ça ahaha, je souris génée. Vous savez quand est ce qu'on part ?

- On passe dans les derniers donc je pense vers 23h. Me répondit un homme que je ne connaissais pas.

- OK je pense que je vais aller prendre à boire à l'intérieur.

Je partis, et rentra dans le bateau, il était vraiment super grand. Je pris un verre de coca et essaya de trouver une place. Alors je japercu une place libre sur un banc un homme me percuta. L'entièreté de mon verre se deversa sur mon t-shirt. Je relevais la tête vers le coupable.

C'était lui.

Il était tellement grand et il avait changer. Il me regarda de haut et me méprisait, et, malgré le fait qu'il me dévisageait, les traits de son visages étaient plutôt beaux et matures. Il était surtout si proche de moi. Ma tête arrivait à la hauteur de ses pectoraux. Si je me mettais la tête droite je pense que je pourrais les touchés. Il était si méprisant envers moi dans son regard, aucun sourire, sourcils froncés, points serrés avec ses cheveux qui tombent devant ses yeux.

- Désolé, me dit-il sans aucune sincérité.

- Putain mais tu peux pas faire gaffe.

- Je t'avais pas vu, c'est bon.

Il était tellement nonchalant. Je partis.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant