Sirena
Il était temps, le bateaux était partis et nous devons sortir dehors dans deux minutes pour nous faire voir par les spectateurs.
Il était 23h, il faisait froid dehors et nuit noire. Le public était fou,les lumières nous illuminaies. C'était à nous, c'était notre moment. On représentait la France et il fallait qu'on les rendes fièrs. Je m'écarta de la barrière et alla avec Manaudou et Maxime qui étaient accompagnés de Léon.
- T'as froid Sirena ? me demanda Maxime.
- Un peu mais ça va t'inquiètes pas.
Léon me fixait, cela me rendait très mal à l'aise. Je me tournais vers lui et le fixais dans les yeux. Pourquoi ne detourne-t-il pas le regard ? C'est moi qui perd et je tournais les yeux en première.
Mais du coin de l'œil, je le vis défaire la fermeture éclair de sa veste.- Tiens, me dit-il en me tendant sa veste.
Je restais muette pendant cinq petites secondes ne savant pas trop comment réagir à son geste.
- Prends-là.
Je ne me fis pas prier et pris sa veste.
- C'est un moyen de me faire pardonner pour le coca.
Je murmurai un « merci » très timide.
J'enfilai sa veste qui était beaucoup trop grande pour moi. Elle sentait son odeur. Que je reconnaîtrais entre mille. Une odeur fraîche et douce. Une odeur de bois, de pamplemousse et de chlore.- Regarde il y a les parents là-bas.
Je fus surprise à nouveau qu'il me readresse la parole. Surtout le fait qu'il en parle comme ça, comme si nous étions de la même famille, comme si nous étions proches.
Il fit coucou de la main avec un gros sourire plaqué au visage. Je fis aussi coucou. Oscar me fit un cœur avec les mains et je lui rendit aussi sous le regard critique de Léon.
La suite de la cérémonie d'ouverture à été très puissante. La France a montrer au monde entier de quoi elle était capable. C'était un vrai show.
Même si pendant le défilé il y avait de la pluie, il y avait tant d'enthousiasme qu'elle n'existait plus.Il se faisait tard, j'étais fatiguée et des taxi étaient sensée venir nous chercher pour rentrer à l'hôtel.
Arrivée à l'hôtel je suivis les nageurs par les escaliers pour monter jusqu'à notre étage. Tout le monde rentra dans sa chambre. Léon était derrière moi et je m'arreta devant ma porte. Il en fit de même sur la porte d'à côté, celle de sa chambre. Il compris que j'avais quelque chose à lui dire.
Je défis la veste et lui tendis.- Merci, je lui dis.
Il ne l'a pris pas mais me scrutta.
- Léon ? je l'appelait.
- Tu m'en veux toujours ? me demanda til sans pour autant prendre sa veste.
- Ce n'est qu'un coca Léon, ça va partir au lavage.
- Je ne parle pas de ça.
Mon cœur se serre. Il est revenu sur le sujet, quatre ans après. Il n'a pas oublié ? Il a des remords ? Non, j'en ai rien à faire. Il ne faut pas que je me laisse faire. Impossible qu'il fait allusion à ça.
- Léon je... commençais-je à bégayer. Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Il se rapprocha de moi. Et en peu de temps il fut si proche que je devais incliner la tête très fortement pour pouvoir le voir.
- Si, tu sais très bien de quoi il s'agit.
La distance entre nous était comme une tension. Je ne saurais dire si c'est agréable ou si je suis mal à l'aise.
- Tu sais que je suis désolé, me redit-il.
Il commença à faire encore un pas vers moi mais à l'instant où la proximité commençait à se former, une voix l'interrompu pour mon plus grand bonheur.
- Sirena ça va ? me demande Maxime en sortant de sa chambre. Léon ? Tout va bien ? lui demanda t il a son tour.
Léon se retourni d'un ton nonchalant.
- C'est bon. Repondit-il sèchement.
Je rentrais dans ma chambre le plus vite possible et lui aussi, laissant Maxime seul dans le couloir.
Dans ma chambre, les larmes commencèrent à monter. J'allais dans la salle de bain, devant le miroir.
J'étais en train de pleurer. J'avais les yeux rouges et le mascara qui coulait. Hors de question de pleurer pour lui. C'est lui, c'est de sa faute. Ce n'est pas à moi de pleurer. Mon regard descendit le long du miroir, mes mains étaient adossées au rebord du premier lavabo et dans celle de droite il y avait encore la veste de Léon. Je la balançait dans la baignoire et hurlait un bon coup j'alluma la pomme de douche histoire de mouillé entièrement la veste. Puis je m'effondra sur le bord de la salle de bain. Encore une fois, j'avais perdu c'était moi qui pleurait pour une chose que je n'ai pas causé.
Je pleurais, je deversais toute ma peine. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas défoulée comme ça. À cause de la pression des qualifications je ne m'en était m'as permis, la pression était trop forte.Un bruit retentit encore à côté de moi et une porte s'ouvrit. Laissant place à mon pire cauchemars. Léon.
J'eu un mouvement de surprise alors je me leva d'un coup mais je suis allée tellement vite que je commença à voir noir et chuta dans le bain là où j'avais verser de l'eau. Une petite chute de tension. Et me voilà dans l'embarras encore une fois, tombée dans le bain plein d'eau en train de parler devant Léon.
Le jeune homme devant moi m'observait.
- Je suis tellement désolé. Me redit-il.
- Je te déteste, hurlait-je.
Il me tendit la main pour m'aider à me relever mais au lieu de ça je plaça mes mains sur mon visage pour cacher ma honte.
- Je crois qu'on a une salle de bain communiquante, dit Léon.
Puis il partit. Au bout de quelques minutes, je me releva, laissa la veste de Léon dans le bain et partit dans ma chambre.
Est ce que mon rêve des jeux olympiques vont se transformer en cauchemars ?
VOUS LISEZ
Le prince et la sirène - Léon Marchand
FanficDeux sportifs Deux nageurs Deux jeunes Deux amants Deux ennemis. Sirena et Léon vont se retrouver pour les jeux olympiques après longtemps sans s'être vus. Et en s'étant quittés sur de mauvaises bases. Leur entente ne sera pas des plus faciles. Ma...