Chapitre 8

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Sirena

Nous étions à table dans un restaurant parfaitement chic. Quelques serveurs avaient reconnus Léon.
En parlant de lui, depuis qu'on avait croisé Maxime dans le couloir, il n'avait pas dit un mot. Même dans la voiture. Et ça m'arrangeait. Pour une fois qu'il ne me faisait pas de remarques arrogantes.

C'était l'heure des commandes. Tout le monde pris un plat conséquent. En revanche, moi je n'y avais pas trop le droit. À cause de mon entraînement stric, ma coach ne nous autorisait pas tout le temps à manger ce qu'on voulait. Et tout sur la carte n'y correspondait pas.

- Vous savez, commencais-je. Je n'ai pas si faim que ça.

- Mais tu n'as pas mangé depuis ce matin très trop ma chérie, me dit ma mère.

Il y eu un blanc.

- Non, vraiment.

J'insistai mais il n'en fut rien.

- C'est faux, commença Léon. Ça se voit que tu as fin, prends un truc, si jamais tu ne le mange pas on pourra finir.

Léon devait me comprendre car lui aussi n'a pas tout le temps droit de manger ce qu'il veut. Lui pour sa performance, moi pour mon physique.

Suite à cela, je pris des simples pâtes bolognaises qui n'avaient pas l'air si simple que ça.

Mes parents étaient tous les deux à côtés et à leur droite il y avait Léon, moi j'étais en face de lui à côté de ses parents. Quand à son frère, il était à notre opposé entre nos deux mères.

J'avais l'impression que nos plats avaient mis plus d'une éternité à venir. Léon avait pris une côte de bœuf. Comment fait-il pour manger autant ? C'est fou.

Je regarda mon plat. Je ne savais pas si je devais être contente ou triste. J'avais peur de trahir Nathalie.

Un pieds vint toucher mes jambes nues. Je leva la tête vers son propriétaire.

Léon me regardait, il me fit un signe de tête comme quoi c'était OK et que j'avais le feu vert pour manger à ma guise. Ce geste me fit chaud au cœur, il me comprenait. Finalement, j'avais faim. Ce soir je decida de manger comme je voulais. J'irais faire un footing demain. Ou peut-être deux. Puis je mangea.

- Alors Léon, commença mon père. C'était comment l'Arizona ?

- Plutôt bien, dit-il en souriant et en prenant bien soin de ne pas croiser mon regard.

- Tu parles que c'était bien, pris la parole Oscar. Paraît-il qu'il était le dieu du campus et que toutes les filles étaient à ses pieds.

Cette fois, c'est moi qui ne voulait pas croiser son regard. Cette situation me mettait très mal à l'aise. Ils continuèrent de parler de tout et de rien, de passant par l'avenir d'Oscar en finissant par la décoratio. du restaurant.

Après les desserts commandés. Je décidai d'aller aux toilettes. Je descendai au sous sol où elles s'y trouvaient et alla dans une cabine. Alors sue j'étais en train de faire ce que j'avais à faire, j'entendis quelqu'un entrer et fermer la porte principale à clefs.

Je ne suis pourquoi, mais j'avais le pressentiment que c'était Léon.

Je sortais des toilettes. J'avais raison.

Il se trouvait, là, devant moi. Il avait l'air d'être si grand. Dans son t-shirt blanc, ses épaules avaient l'air de ne pas avoir de place. Ses longs bras étaient croisés sur sa poitrine et ses jambes étendues étaient écartés pour avoir un point d'appui afin d'être stable. Je m'approchai du lavabo pour me laver les main.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant