Chapitre 10

553 24 4
                                    

Léon.

J'étais vraiment content. Hier soir, Sirena m'avais enfin dit qu'elle voulait que ça s'arrange entre nous. Je pense lui avoir fait bien passer le message que j'étais désolé.
Et je le suis vraiment.

Normalement, aujourd'hui je fais une compétition. Et j'en fais une autre deux heures après. Ça va être très intense et il ne faut pas que je me laisse déconcentré.

Les compétitions sont ce soir. Je dois aller m'entraîner cette après midi et j'ai le matin de libre. Enfin bon, mon coach m'a quand même dit de ne pas forcer.
Il est 9h, je vais dans la salle de bain.

Je commençais à me laver les dents, et je vis que la porte qui donnait à la chambre de Sirena était ouverte.
La curiosité et la tentation m'invita à entrer. Elle dormait, paisiblement. Elle était vraiment belle, et je la trouvais encore plus belle depuis qu'elle voulait me pardonner. Ses cheveux blonds s'éparpillaient en pagaille un peu partout sur l'oreiller.

Je partis, ça ne se faisait pas d'observer les gens sans leur consentement.
Je continua de me préparer dans la salle de bain. Puis, au bout d'une vingtaine de minutes, elle arriva.

- Salut, me dit-elle.

- Bien dormit ?

- Ça va, et toi ?

- Comme un bébé, je lui souris.

Elle comprenait que c'était grâce à elle.

- Tu fais quoi ce matin ? elle me demanda.

- J'ai champ libre et toi ?

- Moi aussi, enfin je vais peut-être aller en centre ville, il faut que j'aille faire du shopping.

Un blanc s'installa entre nous.

- Tu veux venir ?

J'acceptais, cela nous permettra peut-être de nouer des nouveaux liens.

Alors qu'elle m'était du brillant à lèvres, ou une autre substances d'on j'ignorais le nom, elle se pinça les tempes accompagné d'un « merde  ».

- Qu'est ce qu'il y a ? je lui demanda.

- J'étais sensée avoir rendez-vous ce matin avec Maxime. Je fais quoi ?

- N'y va pas.

Elle ne répondit rien mais sa réponse signifiait un oui. Je l'observais. Comment j'avais fais pour la laisser. Elle était tellement belle.
Elle cherchait dans sa trousse de toilette et pris trois médicaments qui sortaient d'une petite boîte blanche en plastique.

Elle retournait dans sa chambre. Pendant ce temps j'allais m'habiller. J'optai pour un jean et un t-shirt bleu. Simple. Comme j'aime.

Après encore vingt minutes, Sirena était prête. Elle revint dans ma chambre cette fois-ci avec un dos nu accompagné d'un jean taille basse. Je pouvais voir qu'elle n'avait pas mis de soutien-gorge. Rien que cette pensée me déstabilisais. 

Elle regardait la médaille que j'avais gagné l'autre soir. Elle la touchait du bout des doigts. Elle était admirative devant cet objet.

- Le rêve, elle chuchota.

Je me plaça derrière elle. Mon bassin collait ses hanches. Je passais mes bras devant elle et souleva la médaille d'or. Je la pris comme un collier et lui mis autour du cou. Elle la regarda d'encre plus prêt.

Elle se tourna vers moi cette fois-ci, laissant tomber la médaille entre ses deux seins. Elle était parfaite avec.

- L'or te va bien, je lui dit.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant