Chapitre 14

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Sirena.

Honnêtement ? J'avais mis la robe la plus belle de toute ma valise. La plus courte aussi. J'avais envie. On sortait en boîte, j'étais bien accompagné. Je pouvais me le permettre. J'étais dans la salle de bain en train de me mettre une dernière couche de rouge a lèvres rouge. Ma robe s'arrêtait au milieu de mes cuisses, elle était noire et moulante. Mais ce qui m'avait fait tombée amoureuse de celle-ci était son dos nu, qui descendait jusqu'à mes reins. Elle avait aussi un petit décolleté en V qui m'avait séduit. C'était une robe parfaite. Je l'adorais.

Un porte à ma gauche s'ouvrit. Sur Léon. Il était lui aussi en full Black. Toujours avec son Jean et un t-shirt basique.

- Salut champion, je lui dis.

Au lieu de me répondre il me scanna, de haut en bas.
Je savais que je lui plaisait. Alors, j'entamais une marche séduisante jusqu'à lui. Il me toisa encore plus, mais ça lui plaisait. Un petit sourire vint se dessiner sur son visage.

- Ça ne se fait pas, dis-je en posant mon idex sur pectoraux gauche. De dévisager les gens ainsi.

- Je ne te dévisage pas, loin de là.

Je me retournais vivement et allait dans ma chambre, il me suivit.

- Tu me regardes alors ? je le demandais en m'asseyant sur mon lit.

Il se mit à genoux devant moi, pris une de mes jambes dans sa main, et de son autre main, il pris une bottine à talon noire qui traînait. C'était pile poile celles que je voulais mettre. J'avais l'impression que dans ses mains, mes jambes n'étaient qu'un bâton. Ses mains étaient si grandes.
Il commença à remonter le zip de ma chaussure et, quand il eu finit, il me regardait dans les yeux.

- Je t'admire, il me dit.

Ses mots me fit chaud au cœur, et sans rien dire, je le regardait mettre ma deuxième chaussure. Ses gestes étaient séduisants, chaud et terriblement irrésistibles. J'avais très chaud, pour tout dire.

Et quand il eu finit, il se redressais, il mit les deux mains sur le lit comme pour m'emprisonner, et il approcha son visage lentement du miens. Mon cœur palpitait. De plus en plus fort. J'avais l'impression que j'allais exploser. Il sourit face à mon expression er se rapprocha encore plus. Je ne sais ce qu'il me pris par la tête, mais j'avais envie qu'il m'embrasse. Et qu'il eteigne ce foutu feu qu'il avait allumé dans le bas de mon ventre. Mais alors qu'il s'approchait de plus en plus, il se recula d'un coup. Me laissant seule dans la chambre, il parti en rigolant. J'étais la, sur le lit. J'étais dans une situation qui me déplaisait. Il m'avait laissé la, sans finir.
À quoi il jouait ?

Très bien, il veut jouer ? On va jouer.

J'entendis toquer à nos porte, Léon ouvrait la sienne, c'était Florent. J'allais ouvrir la mienne. Devant moi, se trouvait Maxime. Je ne savais comment réagir face à lui. Faire l'hypocrite ou l'ignorer et être méchante ? Pour cette soirée. Je décidai d'oublier.

- Tu es très jolie, il me dit.

Je lui souris en guise de réponse. Je décidai pour cette fois de laisser mon sac à main et mon portable dans ma chambre. Avec des athlètes comme eux, il risque de rien m'arriver.

Ils avaient appelé un taxi, Florent, Maxime et un autre nageur étaient sur la première banquette arrière, tandis que sur la deuxième se trouvaient Léon et moi.
Il se penchait sur mon oreille et chuchotais.

- Je voulais te le dire avant que Grousset te le dise, mais tu es plus que jolie, tu es sublime ce soir.

Je lui souris, mais heureusement qu'il faisait plutôt sombre dans ce taxi, car je rougissais très violemment.

Une fois arrivés, le videur inscrit nos noms dans sa liste puis on pouvait rentrer. Les quatres nageurs devant moi avançaient à une vitesse folle. J'étais limite en train de me perdre. Mais alors, Léon se retournit et me pris la main.

Quelques fans de Léon lui demandaient des selfies. Ils me dévisageaient aussi quand ils me voyaient. J'avais un peu la haine, mais je m'en foutais. C'était moi a qui il tenait la main, pas elles.

On allait dans un coin VIP réservés aux athlètes. J'en reconnus quelques uns.

Léon me guidait vers le bar. Il demandait deux shot au serveur puis il payait.

On les pris en se regardant dans les yeux.

Après quelques verres et shooter, on étaient en train de s'ambiancer au milieu de la boîte sur la piste de danse. Au début, on était plutôt collés serrés avec Léon, mais cela faisait presque cinq minutes qu'ils avait disparu. La lumière me faisait mal aux yeux. Alors j'allais rejoindre Maxime qui était assis sur une banquette en cuir. Il avait un verre de je-ne-sais-quoi dans les mains.
Il sourit à mon arrivée.
Je lui demandais où était Léon et il m'indiqua du doigt un coin de la boîte.

Une vague de jalousie s'empara de moi. Il ne m'avait pas vu. Il était là, avec la skieuse. Il était très proche d'elle et lui parlait sensuellement.
Il tournait la tête et croisa mon regard. Un sourire malicieux vint remplir son visage. Et trois secondes après, il était en train de l'embrasser. Devant moi sans aucun scrupule. Non mais je rêve.

C'est vrai, après tout il voulait jouer. Je me tournais vers Maxime qui étaient en train de regarder dans mon décolleté. Je regardais encore une fois pour voir si Léon regardait bien en ma direction. C'était le cas. La skieuse était partie et il ne me fixait que moi.
Je leva du bout du doigt le menton de Maxime, qui ne demandait qu'à goûter mes lèvres. Alors, je passa ma jambe par-dessus lui pour me trouver à califourchon sur lui. Il mis ses mains de part et d'autre entre mes hanches et mes fasses et je l'embrassa sauvagement. Il me rendit se baiser de la même manière. Je faisais rouler mes hanches sur lui d'une manière très sensuelle. Et alors que je m'apprêtais à continuer, une main me pris par le coude en m'emporta, laissant Maxime seul. Enfin, seul et avec son érection.

C'était Léon qui était en train de me tenir. Vu sa tête il paraissait en colère. Il me tenait fermement ça me faisait mal.

- Léon, lache moi, je tentais.

Il nous amenait dans une sorte de kagibi.
Il m'entraina dans le coin de la pièce, me lâcha et ferma la porte à clef.

Il s'approcha dangereusement de moi. Je recula jusqu'à percuter le mur. J'étais coincée je ne pouvais pas aller plus loin.

- À quoi tu joue ? il me demanda.

Alors comme ça, lui aussi était jaloux ? Car moi, je n'allais pas me cacher que oui, ça m'avait foutu un peu les boules de le voir ainsi.

- Je ne vois pas de quoi tu parles ? j'essayais de rentrer dans son jeu.

- Ah ouais ? Et rouler une pelle à Grousset ça ne te dis rien ?

- Tu as fais la même chose je te signale.

Il baissa la tête. Puis il la relevea au bout de quelques instant avec un sourire pervers.

- Tu sais quoi, ok, il commença. Je ne ne recommencerais plus, mais dans ce cas là, toi aussi, tu veux jouer n'est-ce pas ?

- C'est toi qui a commencer ce jeu, Léon.

- Quel jeu ? il me dit en avançant de moi.

Son visage se rapprochais nos souffles s'emmêlaient. Mais avant même que nos lèvres se frôlent, je mis mon doigt sur ses lèvres.

- À ça, Léon.

- Alors, c'est que entre nous deux ? il me demanda.

- Oui, je souris.

- On verra qui perd en premier, il me dit en chuchotant dans mon oreille.

- Et comment on fait pour perdre ?

- Le premier qui embrasse l'autre à perdu, que le jeu commence Sirena.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant