Chapitre 7

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Sirena.

On était rentrés depuis cinq minutes dans nos chambres respectives. Il fallait absolument que je me dépêche, j'avais trente minutes seulement devant moi pour m'enlever ma coiffure, me laver, faire ma coiffure, me maquiller et m'habiller. Quelle catastrophe, et dieu sait à quel point je ne suis pas très rapide.
J'entrais dans la salle de bain précipitamment. Ça prenait déjà plus de dix minutes d'enlever toute la gélatine sur mes cheveux. Pour la compétition, il fallait absolument une coiffure infaillible. Pour cela avec les filles et toutes les autres nageuses on mettait des tonnes et des tonnes de gélatine, sans rire, je devait avoir au moins trois bon centimètres de coque sur mes cheveux. On dirait du plastique. Et le plus dur dans tout ça c'est qu'il ne faut absolument pas les cassés, sinon ça casse aussi les cheveux.

Léon entra dans la salle de bain et me toise. Je n'en prêta pas attention et continua mon activité.

- Tu as bientôt finit ? me demanda-t-il.

Je me retournais outrée.

- Sûrement pas non, j'en ai pour un bon bout de temps.

- Et je me douche quand moi ? rajouta-t-il.

- Bah je ne sais pas mais maintenant je peux pas te la laissée.

- OK.

Puis il partit. Il ne va pas se doucher ? Quel crado.
Je m'en fou, c'est pas mon problème. Alors que je commençai à enfin enlever mes plaques de mes cheveux, Léon entra dans la salle de bain avec une serviette. Il la posa sur le rebord du lavabo. J'arrêtai tout de suite mes gestes.

Il fou quoi là ?

Il enleva son t-shirt, laissant apparaître son dos très musclé. Il paraissait tellement grand et n'avait l'air de jamais finir. En bas de son dos il avait des fossettes. Je le scrutai sans m'en rendre compte mais je me ressaisis quand il commença à aussi enlever son short. Il se trouva alors en caleçon devant moi. Je ne pu m'empêcher de le regarder encore et encore. Il était vraiment musclé, et bronzé. Ses jambes étaient musclés et avaient l'air de pouvoir me briser en un seul coup de mouvement.

- Ça va ? me demanda-t-il en souriant, ce qui me fit sortir de mes pensées.

- Euh, je... commençais-je. Tu fais quoi là ?

- Et bien, pour un gain de temps, je vais me doucher tout simplement.

- Tout simplement ? Mais Léon je ne peux pas partir je dois enlever la gélatine.

- Je ne t'ai pas demander de partir ne t'inquiètes pas. Je vais me doucher en même temps. Ça te dérange ?

Je restais confuse un certain moment.

- Non, non vas-y.

Mais le pire dans tout ça, c'est que le douche ne disposait que d'une énorme porte totalement en verre. Totalement transparente.

- N'en profite pas pour me matter s'il-te-plaît, me dit le blond en rigolant.

Je rigola nerveusement à mon tour.

- Sûrement pas tiens.

Il retira son caleçon dos à moi et entra dans la douche et commença à se laver. La douche était pile poile en face du miroir. Ce qui me laissait une énorme vu sur lui. Je le voyais entièrement, nu comme un vers. De la tête aux pieds. En passant par son dos, ses fasses et ses jambes.

- Comment tu peux faire ça ? je soupirais désespérément.

Il ricana.

- Tu sais quand tu es nageur tu perds très vite ta pudeur quand il y a les douches communes. Tu ne connaît pas ça, entre filles nageuses toi ?

- Si si, mais je suis avec des filles justement, je répondais.

Un blanc se passa, pendant ce temps là, je le voyais se passer son savon partout sur son corps. Ses mains étaient si coulantes sur lui. Rien que de penser à ça me fit des frissons. Des bons frissons.

- De toute façon c'est pas comme si tu m'avais jamais vu comme ça.

Encore une fois, des frissons me parcourent tout le corps. Mais cette fois ci, des mauvais frissons.

Quand j'eu finis avec mes cheveux, Léon sortit au même moment.
C'était mon tour cette fois et il l'avait compris car il partit.
Je fus rapide dans la douche mais passa quand même mes soins sur mes cheveux. Des cheveux blonds et bouclés ça s'entretient.

Je sortis de la douche, m'enroula dans une serviette et appela Léon pour lui faire signe qu'il pouvait revenir.

Entre temps, il avait enfilé un pantalon en jean blanc et se trouva encore torse nu. Je remarqua tout de même qu'il avait une chaîne en or blanc autour du coup. Cette chaîne.

J'alla enfiler un peignoir et commença à sécher mes cheveux au fer à bouclés. Quand à lui, un se passa de la mousse à raser sur ses joues et son cou. Il était toujours bien apprêté. Il n'avait jamais aucun poil de barbe. Jamais.

Après mes cheveux près, je me maquilla. Je sortis mes trois trousses et Léon en rit. Je lui lança un regard noir et à cause de ses bêtises il se coupa avec son rasoir.

- Merde, dit il.

Il commença à prendre sa serviette.

- Non attends, ne fait surtout pas ça, je lui dis. Attends moi là.

Je cherchais dans ma valise et sortit un strip.

Je mouilla un gant d'eau fraîche. Léon s'adossa au lavabo et je vins près de lui. Je passa le gant pour désinfecter et avant de lui coller le strip, j'analysa notre position. Ma jambe était collée à la sienne. Il me tenait limite avec son bras pour ne pas que je bascule. Un de bras était aussi quasi entièrement collé sur son torse nu. Je colla le strip et me détacha de son étreinte.

- Si la presse nous voyait, elle serait folle.

Sa remarque était vraie. Deux athlètes des jeux olympiques qui se retrouvent à partager une salle de bain.

Je finis de me maquiller et de m'habiller tranquillement.

J'avais opté pour une robe simple, noire et moulante. Elle avait un décolleté en carré, des bretelles et s'arrêtait en dessous de mes genoux.

Je mis des bijoux en or un peu partout, sur mes oreilles, mes doigts, mon cou et mes poignets et aussi un petit serre-tete rouge dans mes cheveux pour rappeler mon rouge à lèvres de la même couleur. Le maquillage aussi était simple, eye liner et mascara.

Il était 20h09, on vint toquer à ma porte.
J'ouvrais. Léon était présent devant moi.

Je le scruta, il était habillé de son jean blanc et t-shirt blanc et avait une veste en cuir marron-rouge. Il était très propre sur lui.

- Il est l'heure d'y aller.

Alors que nous sortions dans le couloir, la porte de la chambre d'après s'ouvrit. Sur Maxime. Il nous vit tous les deux et il n'en fallait pas plus pour comprendre qu'on sortait.
Il fixait Léon qui lui, ne lui renvoyait pas un regard rempli de gentillesse.

- Sirena, toujours ok pour qu'on se voit plus tard ? il me demanda.

Je souris de toutes mes dents.

- Biensur j'en serais très contente Maxime.

Puis nous continuons notre marche avec Léon. Il était tendu, je le sentais. Et il n'y avait plus la même ambiance que dans la salle de bain. C'était redevenue l'ambiance de notre conflit.

Nous montons à l'arrière de la voiture de mes parents. Et c'était partit pour une soirée qui s'annonçait, très détendue...

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant