Sirena.
Et d'un coup, il devint pâle. Le moment que je redoutais le plus était arrivé. Javais lâche ça, comme une bombe. Qui avait exploser tout sur son passage.
Ai-je été une cruche de lui avoir dit ?
Lui qui m'avait fait une déclaration, certes maladroite mais sincère de ses sentiments envers moi juste avant. Je l'avoue, je regrettais.Il s'écarta de moi, il sortit du lit et se passa la main dans les cheveux.
- C'est une blague c'est ça ? il me redemanda.
Et voilà, je vais devoir avoir des explications à lui offrir et des excuses, alors que finalement, c'était lui qui n'avait pas mis cette putain de capote. Non mais je rêve, c'est pas tout le temps aux femmes de faire le sale boulot après. Mais je l'avoue, à aucun moments cette hypothèse de situation ne me serais venue en tête.
Je lui donna le test de grossesse dans les mains afin qu'il comprenne mieux la situation. En aucun cas je ne rigolais.
- Tu veux le garder ? il demanda.
- Tu va partir si je le garde, je riposta.
Il jeta le test parterre et s'approcha de moi pour me prendre par les mains.
- Jamais, j'ai dis que je serais toujours là pour toi et je vais tenir ma promesse. Parce que je refuse de te perdre encore une fois, et surtout si tu porte mon enfant.
Je lui sourit, les larmes aux yeux.
- Alors je vais être papa, dit il tout content.
Et il m'embrassa doucement.
- Je t'aime Sirena, je t'aime comme jamais. Je t'aime comme un fou. Si une goutte était de l'amour je t'offrirai tout l'ocean.
- C'est tellement ringard, je rigolais.
- Quand va tu l'annoncer ?
- Pas maintenant en tout cas.
Et il m'embrassa. De nouveau. Léon ne m'en voulait pas. Encore heureux.
Il me bascula jusqu'au lit et continua de m'embrasser. Puis il descendit dans le cou. Je le stoppais. Mais quand je vis le désir dans ses yeux, mon envie apparu d'un coup. J'enlevai mon t-shirt et me retrouvait seins nus face à lui.
- Toujours aussi belle.
- Et tu verras, avec le bébé ma poitrine triplera de volume.
- J'ai hâte.
Puis il me l'embrassa. Il descendit et retira ma culotte. Il me tira jusqu'au bord du lit pour s'agenouiller devant moi. Et à ma hauteur, il rentra sa langue dans mon point sensible.
Léon m'avait tellement manqué. Pas que pour le sexe évidemment, mais aussi pour tout son amour. Tout l'amour qu'il avait à me donner.
Je me reveillai de notre longue sieste, ma tête sur le torse nu de Léon. Il était 14h. J'avais faim et Léon devait bientôt partir pour son entraînement. Ce soir, il participait à sa dernière course, j'étais tellement fière de lui.
Mais je ne pouvais m'empêcher d'être triste pour moi. Même si je ne le faisais pas paraître, je n'avais plus ma place dans cet hôtel. Je n'étais plus une athlète. J'étais vraiment dégoûtée de ne plus pouvoir participer aux jeux. Mais au moins, j'avais eu me plus important. Léon se leva, s'habilla.
- Il faudra que tu me dise ce que veux dire ton tatouage un jour.
Il arriva vers moi et déposa un baiser sur mon ventre, et il sourit, fier.
- Prends soin de vous, il me dit en me donnant un vrai baiser cette fois.
Puis il partit aussitôt. Et un manque se fit sentir. Dans mon coeur.
Quand il n'était pas la, j'avais le cœur vide.
Ce soir, Léon avait prévu d'avertir la presse qu'il était officiellement avec moi. Pour défier son coach qui lui avait interdit mais aussi pour faire taire les rumeurs sur lui et la skieuse. A peine c'était officiel entre nous que ça l'était pour toute la France.
Je me levais à mon tour pour aller manger à la cafétéria. Mes amis nageurs de d'habitude n'y étaient pas. En revanche, il y avait mes copines. J'arrivai et elles me courraient directement dans les bras.
- Sisi, dit Alice. Léon est venu ce matin et.. il voulait savoir et...
- Ne t'inquiètes pas, Alice, je lui dis. Il est au courant.
- Un petit marchand ! criait Marion qui attrira tous les regards vers nous.
- Chut !
- Oups, ou une petite après tout !
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Le prince et la sirène - Léon Marchand
FanfictionDeux sportifs Deux nageurs Deux jeunes Deux amants Deux ennemis. Sirena et Léon vont se retrouver pour les jeux olympiques après longtemps sans s'être vus. Et en s'étant quittés sur de mauvaises bases. Leur entente ne sera pas des plus faciles. Ma...