Chapitre 12

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Sirena.

- Je n'ai plus envie de tomber amoureuse, encore moins de toi, lui dis-je.

Il baissa la tête, déçu. Puis la releva il me regardait dans les yeux. Et il s'appreta à dire quelque chose. Non mais le culot. Je l'aimais et lui non à cette époque, et maintenant que je ne l'aime plus, il voudrait l'inverse. Mais quel culoté.

Il ouvrait donc la bouche pour dire quelque chose mais il l'a referma directement. Il regarda au dessus de ma tête, inquiet.

- Faut qu'on parte, me dit-il. Il y a des photographes.

Et merde.

Il me pris la main, posa un billet de vingt pour nos deux cafés et il m'emmena.
On sortit du café en courant, toujours avec les photographes à nos trousses, on pris des ruelles dont on ne connaissait pas. Alors qu'on tournait pour la dernière fois dans une petite ruelle à droite de nous, nous nous rendions vite compte que c'était un cul de sac.

Il me pris la main et m'emmena dans un endroit du mur un peu plus enfoncé, pile poile la place de nous loger tous les deux.
De nous loger tous les deux si on se collait.

J'étais plaquée au mur et lui plaqué sur moi. C'est sur que, ainsi, jamais les paparazzis ne pourraient nous trouver. Mais à ce moment là, je ne me posais même plus la question. Il avait une main sur mes hanches et l'autre sur mon poignet qu'il maintenait au dessus de ma tête. Nos nez se frolaient à cause de nos respirations. Je pouvais le sentir entier contre moi. Ses jambes, son bassin, son torse et ses épaules.

On se fixait dans les yeux. Notre proximité me faisait extrêmement chaud. Il était séduisant et il en fallait peu pour me faire craquer. Mais ce n'était absolument pas le moment. Il lâcha mon poignet, et par peur de tomber je mis mes mains sur son torse musclé pour m'equilibrer. De sa main libre, il vint retirer une mèche collée sur mon gloss. Il passa ensuite son pouce sur ma joue et titilla ma lèvre. Ce geste était vraiment sensuel. Il me fit défaillir. Je ne tenais plus. J'avais chaud. Mais il ne fallait pas que je craque, il ne fallait pas. Il ne fallait pas car c'était...

- Léon...

Dans un murmure, je prononçait son nom.
Il ferma les yeux. Et il souffla.
Je savais qu'il aurait bien tenter de faire quelque chose, mais étant donné notre situation à tous les deux il ne fallait peut-être pas agraver notre cas.
C'est dans ce genre de situation que j'oubliais qui il avait été à l'époque.

On entends des bruits venant de la rue. Ils étaient là. Par réflexe, j'attrape son t-shirt bleu et vint le coller à moi.
Cette fois-ci, je le sentais entièrement contre moi. Il enfonça sa tête dans mon cou car il n'y avait plus de place. Ses mains avaient bougées et étaient toutes les deux aux deux côtés de mes hanches. Il me tenait fermement, il me serrait. Peur que je m'échappe ?

On entendait encore légèrement des photographes qui ne comprenaient pas où on était allés.
Je bougea car mon pantalon étaient trop serrés et me faisait mal. Et par mégarde, je serrais un peu plus ma jambe contre l'entre-jambe de Léon.

- Putain, souffla-t-il en relevant sa tête. Continue et tu auras ma perte.

- Quoi ? je chuchotais. Mon pantalon me serre trop, il fallait que je bouge.

- Justement, moi aussi mon pantalon commence à devenir trop petit si tu vois ce que je veux dire.

Non mais je rêve.

- Léon ! je chuchotais encore. Comment tu peux faire ça dans une telle situation ?

- Je contrôle pas princesse.

Son surnom me fis rougir. Je ne savais pas si il disait ça en sérieux ou s'il se moquait de moi. En tout cas, une chose était sûre, je crois que je lui faisait de l'effet. Son érection qui tappait contre moi en était la preuve.

Je finis par me dégager de lui, les paparazzis étaient partis.
Il se « replaça  » bien dans son pantalon puis on était de retour sur pieds.

- Si mon coach nous voit dans la presse on est foutus, me dit-il.

- La même, elle va me démonter.

- J'ai pas très envie qu'on nous voit encore, on va manger à l'hôtel ?

Je regarda ma montre, il était presque midi. C'est fou comment le temps passe vite.

- OK, mais on passe d'abord dans la chambre je dois prendre mes médicaments.

- Ouais, dit-il en se grattant la tête. Moi je pense que je vais prendre une petite douche.






J'avais donné rendez-vous à Léon mais il mettait plus de temps que prévu. Alors j'étais déjà descendue dans le réfectoire. Il y avait beaucoup d'athlètes ce midi. Les repas étaient toujours très équilibrés et variés. Il y avait plusieurs chef et diététiciens dans leur équipe.

- Sirena, vient par là, m'appelait Maxime.

J'arrivais à la table des nageur. Il y en avait beaucoup que je ne connaissais pas, mais qu'importe. Je m'asseyais en diagonale de Florent et à côté de Maxime. J'avais pris une petite assiette accompagné d'une bouteille d'eau. Alors qu'eux avaient l'intégralité de leur plateau rempli.

- Voilà Léon, annonça Florent.

Au loin, je l'aperçu. Tout vêtu de noir, il c'était changé. Il avait les cheveux mouillés. Quelques gouttes dégoulinaient de ses cheveux blonds. Encore une fois, je ne sais ce qu'il me pris mais je ne pouvait m'empêcher de trouver ça séduisant.
Lui aussi, avait un plateau plein.
Il s'asseya à côté de Florent, en face de moi. N'oubliant pas de dévisager Maxime, qui était, je l'avoue, beaucoup trop proche de moi.

- Prêt pour ce soir ? demanda Florent.

- Je ne me suis jamais sentis aussi fort, il répondit.

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yooo
comment ça va ?

ça vous a plu ?

bon j'avoue il est super court.
Mais comme ça je publie régulièrement.
Promis le prochain sera long, et croustillant.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant