Sirena.
Délicatement, le rideau se décala pour faire place à Léon. Je me couvris la poitrine instantanément et il se retourna pour ne pas me gêner.
- Elle est enfin partie, souffla-t-il.
J'avais essayer le seul qui me donnait envie. C'était un push-up blanc en dentelle. Il était vraiment beau mais je n'avais pas l'habitude d'en porter.
- Alors ? demanda-t-il. Ça te va ?
- Je sais pas trop quoi en penser.
- Désolé de te décevoir, mais je suis pas le pro dedans.
- Oui, toi tu es plus doué pour les enlevés, je renchéris.
Sans faire gaffe, il se retournis avec un regard noir. Mais son regard changea très vite lorsqu'il vu ce que je portais. Ses sourcils se levaient légèrement et il ouvrait un peu la bouche. Il devint rouge, et moi aussi.
- Je... il commença. Tu es vraiment très belle, enfin. Non. Fin si. C'est pas ce que je voulais dire. Mais ce que tu portes, enfin même sans le porter d'ailleurs mais...
Je rigola, il était gêné et j'aimais la manière dont il bafouillait.
Je mis mes mains devant ma poitrine encore une fois.
- Pas besoin de te cacher, c'est pas comme si je t'avais jamais vu.
D'un coup, mon expression faciale changea.
- Arrêtes de le rappeler sans arrêts Léon.
- Pardon, dit-il en baissant la tête.
- Retourne toi je vais me changer.
Il s'executa. C'était drôle à voir car il était dans le coin, les mains dans le dos. On aurait dit un enfant punis.
J'enlevai mon haut et osais lui dire ce qui me parcourait l'esprit depuis qu'il était entré dans la cabine.- Alors comme ça je suis ta copine ?
- Désolé, c'était le seul moyen que j'avais pour qu'elle nous laisse.
Derrière lui, je n'avais aucune idée de son expression. Si il était souriant, ou en colère. A moins qu'il soit désespéré d'avoir dit ça en dernier recours.
Après avoir remis mon dos nu, je sortie suivie de près par Léon et reposa le soutien-gorge sur un présentoir pour habits qui n'allaient pas.
On sortis sans dire au revoir à la vendeuse qui faisait des yeux doux à Léon.
- Pourquoi tu ne l'as pas pris ? il me demanda.
- J'en ai pas besoin. On va où maintenant ?
- Où tu veux.
Nous étions rentrés dans plusieurs boutiques. Je m'étais acheter les vêtements que j'avais en tête dès ce matin. Après nous nous étions arrêté chez le bijoutier puis, après avoir vu des groupies allemandes de Léon, on était sortis en trombe.
Et maintenant, nous voilà dans un café. Nous avions pris tous les deux la même chose, un café latte.
- J'aime bien passer du temps avec toi, me dit-il.
Vint le moment. Il fallait qu'on en parle.
- Léon, si tu veux que je te pardonne, il faut qu'on en parle pour de bon.
- Tu sais que je suis désolé.
- Pourquoi tu es parti ?
- J'avais pas le choix.
VOUS LISEZ
Le prince et la sirène - Léon Marchand
FanfictionDeux sportifs Deux nageurs Deux jeunes Deux amants Deux ennemis. Sirena et Léon vont se retrouver pour les jeux olympiques après longtemps sans s'être vus. Et en s'étant quittés sur de mauvaises bases. Leur entente ne sera pas des plus faciles. Ma...