Chapitre 16

600 19 1
                                    

Sirena.

Je n'avais quasiment pas reussi à fermer l'œil de la nuit. Non pas à cause du jeu entre moi et Léon mais j'avais juste mal à la tête, mal au cœur, etc. Je ne pouvais m'empêcher au fond de moi de penser encore et encore à cette nuit où il m'avait laissée. Seule.

Mais il fallait avancer de l'avant. Je me leva et le dirigea vers la salle de bain. Ma tête tournait, je voyais blanc. Si je ne trouve pas ses médicaments d'ici-là, je suis foutue. Mais c'est plus fort que moi, je me laisse glisser contre la paroie du bain. Elle est fraîche ça fait du bien. Il faut que je lutte. Que je résiste. J'aurais du prendre mes médicaments hier soir mais je ne l'ai pas fait, erreur.

- Salut, arriva Léon tout chantonnant, mais son expression s'arrêta de suite quand il me vit, au sol, au bord de la perte de connaissance. Oula, Sirena ça va ?

Il s'agenouilla près de moi, passa sa main sur mon front et me tenait la tête.

- Hey ma belle qu'est ce que tu nous fait la ? il demanda d'un ton très doux. Aller reste avec moi Sirena.

Je luttait, du plus fort que je pouvais.

- Dans ma trousse... je murmurai. Mes médicaments...

Il se leva à la hâte et sortit la boîte blanche. Il m'ouvrit la bouche à l'aide de ses doigts et me glissa deux médicaments dans celle ci. Après les avpirs pris, je fermais les yeux. Près de cinq minutes après, j'allais beaucoup beaucoup mieux.
Il m'aidait à me relever mais je restais toujours collée à lui.

- Tu nous a fait quoi là princesse ? Et c'est quoi ces médicaments ?

- C'est pour le cœur, je lui répondit.

Puis je partie. Je ne savais pourquoi, mais ce matin ma coach nous avait donné rendez-vous à Alice, Marion et quelques autres nageurs dont Léon faisait partit. Le lieu de rendez-vous était dans une salle au rez-de-chaussée de l'hôtel. Léon me surveillait, je le voyais. Et j'aimais le fait qu'il ai un œil sur moi. Cela me faisait sentir en sécurité. Quelques fois, je le regardais pour lui dire que tout allait bien, d'autres fois, non. Et après, il s'approchait de moi au cas où. Il n'a jamais été aussi attentionné que maintenant.

- Bon, commença un homme que je ne connaissais pas. Si on vous a réunit c'est que vous faites n'importe quoi. Vous êtes des athlètes olympique français merde.

Je jettais un œil aux filles, elles avaient l'air de comprendre de quoi il voulait nous parler. Pas moi.

- La presse est plus que folle ces temps-ci . Il faut que vous fassiez gaffe à votre image, je ne veux plus voir aucun de vous dans la presse. Que ce soit, entrain de faire la fête, en train de commettre un acte qui pourrait être compromettant ou entrain d'embrasser d'autres athlètes merde !

Il nous fit un sermon de quelques minutes encore puis on sortait. J'avais dit à Léon que je voulais boire un café avec mes copines, mais en me dirigeant vers le self, il m'avait suivis. Il était à quelques tables de nous, toujours en train de me surveiller.

- Bon, commença Alice. Vous avez fait quoi vous ?

- Moi je crois que j'ai pecho un mec du saut à la perche, un suisse je crois.

Marion n'avait l'air d'en avoir rien à foutre. Elle demanda.

- T'as fais quoi toi Alice ?

- J'avoue que il y a bien un petit cycliste qui m'a fait du pied hier, ça à mal finit on va dire. Et toi Sisi ?

- Je... commençais-je.

Je ne pouvais pas leur dire que je commençai à entretenir une certaine relation avec Léon. Mais c'était mes copines après tout.

- J'ai embrasser Maxime Grousset.

- Woaw, dit donc tu as touché le gros lot, me dit Alice.

- Ouais, fin moi je trouve que le petit Marchand est plus sexy, continua Marion.

Instinctivement, je baissai la tête.

- Nan meuf, tu l'as lui aussi ? demanda Marion.

Je commença à tout leur expliquer, c'était mes copines, elles savaient déjà le passé donc je leur racontais ce qu'il c'était passé depuis le tout début. Depuis le moment où il m'avait passé sa veste sur le bateau.

- Je pense que tu l'aime encore, dit Alice.

Non, impossible. Je me tournais vers Marion.

- Je suis pas souvent d'accord avec Al', mais pour le coup elle a raison ma belle, tu es encore éperdument amoureuse de lui meuf.

Ça ne pouvais pas être possible. Et si ça l'étais ? Et si j'étais encore amoureuse de lui ? Je le regardais. Il était sur son téléphone au bout de la pièce. Il souriait devant celui-ci. Je ne pouvais m'empêcher de le trouver beau. Son sourire était une des choses les plus belles que j'avais jamais vu.

J'étais rentré dans ma chambre depuis une vingtaine de minutes. Léon lui, depuis quelques secondes. Il vint me voir instantanément.

- Comment tu va ? il me demanda.

- Bien, et toi ?

- Je suis trop content. Mon meilleur pote vient pour quelques jours. Tu te souviens de lui non ?

- Lequel ?

- Gabriel.

Un frisson parcouru tout mon corps. Ce que ne savais pas Léon, c'est qu'après qu'il m'ai abandonné, j'ai trouvé refuge dans les bras de son meilleur ami. Gabriel. Mais notre relation à vite dégradé, elle était loin d'être saine. Quelques fois, il me forçait à faire des choses dont je n'avais pas envie. C'était affreux. J'avais des traumatismes de cette relation.

- Ah, super, je lui répondis.

Cette histoire s'annonce mauvaise. Tres mauvaise.

______________________

bonjour urrghh désolée pour ce petit chapitre.

J'espère que ça vous a plut quand même.

Mais je fais des petits chapitres pour poster plus.

Prenez soin de vous !!

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant