Chapitre 24

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Léon.

Il y a environ une semaine, cela avait été la fête. La quatrième médaille d'or. J'avais plus que réussi. J'étais devenu l'espoir de la France. Je les avais rendus fières.
Cette fois, c'est demain soir ma prochaine et dernière compétition avant la fin des JO pour moi. C'était une compétition à quatres, enfin c'était un relais. La France n'avait jamais gagné de médaille et, il le fallait, on allait en rapporter une. Une cinquième médaille d'or ?

Entre moi et Sirena, la situation n'avait pas évolué. Pendant trois jours on avait juste dormis ensemble, on c'était fait des bisous et pas plus. Mais depuis trois jours elle était devenue distante, ne me regardait pas dans les yeux quand je lui parlait, et je crois même qu'elle m'evitait. Mais je sais comment je peux faire pour obtenir des informations si elle, ne veut pas m'en donner.

C'est pour ça que je me dirigeais vers la cafétéria. J'avais donc donner rendez-vous à ses copines, Alice et Marion je crois. Enfaîte, je m'avais fait passer pour Sirena pour le rendez-vous pour être sûr qu'elles ne déclinerait pas l'invitation.

Je m'asseyai en face d'elles. Elles deviennent blanches à l'instant même.

- Bonjour les filles, je leur dit.

- Léon ? me demanda Alice.

- Quest ce que tu fou la ? demanda Marion.

- Je veux savoir comment va Sirena, elle m'évite.

Je vis les filles se jetter un coup d'œil.

- Tu sais, en ce moment c'est pas, commença Marion.

- Ce n'est pas à nous de t'en parler, la coupa Alice. Léon on ne va rien te dire, vient Marion on y va.

Puis elles partirent.
Mais merde alors, elle n'avait quand même pas recommencer à prendre ses médicaments ?

Il faut que je la retrouve. J'étais triste que notre relation prenne cette tournure.

Je remontais dans la chambre, déterminé. Mais alors que je traversais dans la salle de bain pour me retrouver dans sa chambre à elle, j'entendis des pleurs. Je ralentis le pas et rentrai doucement dans la chambre. Au sol, il y avait bien Sirena qui pleurait. Ses yeux étaient rouges et gonflés.

Je m'agenouilla devant elle, et à peine elle me vit, elle se jetta dans mes bras. Je la pris directement. Je n'aimais vraiment pas la voir comme ça. La voir malheureuse ainsi.

- Ma chérie... je murmurait.

- Léon, je suis désolée je suis tellement désolée, elle pleurait de plus belle.

- Chut, Chut calme toi je suis là maintenant.

Elle me pris plus longtemps dans ses bras et ses pleurs se calmèrent.

Je me levais la laissant assise, puis j'allais ouvrir ses volets pour aérer la pièce, laissant le temps gris de Paris se faire voir. Qui va avec le mauvais temps dit mauvaise nouvelle. Honnêtement, j'ai peur de ce qu'elle va me dire. Mais avant ça, il faut qu'elle sache que je serais avec elle quoi qu'il soit. Car je suis amoureux d'elle comme un fou.

Je m'assis sur le lit et lui fit signe de venir. Elle se leva, je vis qu'elle portait un simple t-shirt qui était à moi avec une culotte. Elle avait du mascara qui avait coulé de ses beaux yeux et ses cheveux blonds étaient en pétards. Même comme ça, elle était si belle. Elle vint s'asseoir très proche de moi. Ma cuisse touchait sa cuisse, je me mis en face d'elle et pris ses mains dans les miennes.
Elle me regarda dans les yeux.

- Sirena, je veux que tu saches que, je commençais.

- Léon...

- Non, Sirena. Depuis ces derniers jours, je n'ai jamais été aussi bien, près de toi, sachant que je te plaisais aussi. Sirena tu es tout pour moi, tu es mon bonheur, ma motivation, la solution à mes problèmes. Je te veux dans ma vie. Juste une soirée avec toi ça me suffit pas, je veux que tu sois toujours avec moi. Jour et nuit. Je veux que quand je me couche tu sous avec moi, et que quand je me réveille je sache que tu sois près moi. Je veux faire ma vie avec toi, parce que... parce que je ressens des... Je... Je sais pas. Fin si je sais. Quand je te vois.. Je. Non. Juste, je t'aime. C'est ça, je suis fou amoureux toi Sirena. Je t'aime comme un malade. Mais comme j'ai jamais aimé quelqu'un, parce oui, t'es la seule que j'ai jamais aimé. Même ce soir là quand je suis parti, j'étais fou amoureux de toi.

Elle me sourit et les larmes montaient dans ses yeux. Je pris sa chaîne du bout de mes doigts et continua.

- Et quand on s'est offert cette chaîne, oui quand je l'ai eu, et que j'ai su que je te plaisait, je me suis promis de ne jamais la quitter. Parce que je voulais tout le temps penser à toi, je voulais tout le temps t'aimer. Et... j'ai l'impression que toi aussi tu l'as gardée. Sirena, tu peux tout me dire, je serais toujours là pour toi. Raconte moi tout, je serais toujours ton homme. Je serais toujours ton soutiens, toujours de ton côté. Ouvre toi à moi.

Elle m'attirait et m'embrassa. Mais ce n'étais pas un baiser comme d'habitude, c'était un baiser d'amour, elle m'aimait. Mais ses larmes se mélangerent aussi dans notre baiser. Elle se retira.

- Léon, je t'aime.

Cette fois c'est moi qui l'embrassait.

- Promets moi de ne pas te mettre en colère s'il-te-plaît, elle me demanda.

- Jamais, je lui sourit.

Elle tendit la main jusqu'au tiroir de son chevet et sortit un objet en plastique qu'elle me tendit. Mon sourire se baissa aussi rapidement, je la regardait dans les yeux.

- Je suis enceinte, Léon.

Le prince et la sirène - Léon Marchand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant