Je parle d'éducation dans le chapitre précédant et d'apprentissages. Et ces deux dernières années fut celles où j'ai le plus appris de moi. J'ai pris notamment conscience que ma relation avec les hommes était complètement toxique lors d'un événement qui a emporté beaucoup de monde dans ma tornade.
Pour expliquer cet événement, il faut que je remonte quelques années en arrière...
Tout a commencé lors de ma séparation avec mon premier petit copain Antoine. Cette relation était très toxique, j'étais aveuglée par l'amour que je lui portais. Un amour si fort qu'il est dur de rester consciente et d'ouvrir les yeux sur les nombreuses choses qui ne vont pas.
Cet homme je l'ai attendu trois ans, je l'aimais du plus profond de mon être mais il m'a fallu du temps pour me rendre compte que j'étais malheureuse. J'ai toujours voulu que le premier homme avec qui j'entamerai une vraie relation soit l'homme de ma vie et le père de mes enfants comme la génération de nos grands-parents. Mais cela n'existe plus vraiment maintenant ou en tout cas cela devient très rare.
Les choses ont mal débuté, j'ai été un pansement de son ancienne relation donc dès le départ j'avais l'impression de vivre dans un trouple. Elle était sans cesse présente dans les conversations et j'avais emménagé dans l'appart où ils avaient vécu tous les deux donc ça n'aidait pas. Mais par amour, j'étais prête à attendre qu'il soit guéri de tout ça. Puis la relation a duré dans un premier temps un an et demi puis j'y ai mis un terme une première fois car j'avais des doutes à propos d'une fille qu'il avait rencontré en vacances. Puis dans notre couple ça n'allait plus vraiment.
Il a eu un déclic et m'a vraiment considérée à ce moment-là. Il pensait la relation acquise et avait réalisé que j'étais capable de partir malgré l'amour que je lui portais. Il a su trouver les mots pour me reconquérir. Je sais aujourd'hui que c'était une erreur d'y retourner et je l'avoue enfin (ici) qu'il m'a fait de la peine sur le coup et j'ai cru qu'il allait se foutre en l'air alors je suis revenue. Et puis ce n'est pas facile de dire non quand tu aimes toujours la personne même si la relation te rend malheureuse.
Alors je suis revenue, il me traitait comme la huitième merveille du monde et j'étais enfin heureuse. Cette nouvelle relation me correspondait vraiment. Même mon entourage avait remarqué les changements de comportement d'Antoine à mon égard.
Évidemment cela n'a pas durer. Beaucoup de choses n'allaient plus. Tout d'abord, il avait un sacré caractère et il s'énervait très vite pour un rien. Je me souviens avoir fait mes affaires et j'avais failli partir après une dispute violente parce que j'avais acheté un avocat trop mûr et que j'étais conne. Bref, pour vous dire le degré de stupidité des engueulades et à quel point je ne supportais plus ce genre de conneries.
Puis le décès de papou est arrivé au sein de notre couple. Les premières semaines il était très attentionné et me faisait rire. Il rendait mes journées moins difficiles. Je me suis dit à ce moment-là : enfin je le retrouve, il est là, celui dont je suis tombée amoureuse. Je me suis dit que cette épreuve pouvait nous rapprocher. Et en fait, ce fut rapide, un matin je me suis levée en larmes : la réalité me frappait encore le crâne après un rêve. Il m'a dit : « Arrête de pleurer, dis-toi que tu es une guerrière, fous toi un coup de pied au cul et relève-toi ». Mdrrr tu crois que j'ai perdu mes clés de voiture mec ! Bref.
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PATUTE, à coeur ouvert
ДуховныеFaire le deuil. C'est si complexe et en même temps on le vit tous et toutes. Faire le deuil du décès d'un proche, d'une relation, d'une version de soi-même. C'est au travers de cet ouvrage que je te partage mes doutes, mes questionnements, mes expér...