𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟗

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   La nuit est paisible et silencieuse, l'obscurité de la chambre étant seulement perturbée par les faibles éclats de la lune filtrant à travers les rideaux. Camille et moi sommes enroulés dans le plaid, nos corps trouvant un réconfort dans la chaleur de l'autre. Alors que je m'endors lentement, je me sens apaisée, mais cette tranquillité est bientôt brisée par un cauchemar terrifiant.
Je rêve que je me trouve dans une pièce sombre et claustrophobe, les murs se refermant lentement sur moi. Mon père apparaît dans l'ombre, ses yeux menaçants me fixant, une expression de colère implacable sur son visage. Il avance vers moi, et je me sens prise au piège, incapable de fuir ou de crier. Le sentiment de panique est intense, et j'essaie de me réveiller, mais les images sont trop fortes.
Je me réveille en sursaut, un cri échappant de ma bouche. Mon cœur bat à tout rompre, et je suis trempée de sueur. Mes yeux s'ouvrent avec difficulté dans l'obscurité de la chambre, et je vois Camille se redresser immédiatement, alerté par mon cri.

— Alesha, ça va ? murmure-t-il, la voix pleine de préoccupation alors qu'il se penche vers moi.

Je suis secouée par des sanglots incontrôlables, mon souffle court et irrégulier. Camille se rapproche rapidement, posant une main douce sur mon épaule.

— C'est juste un cauchemar, Alesha. Tu es en sécurité, d'accord ? Il n'y a rien à craindre ici, me rassure-t-il en essayant de calmer mes tremblements.

Il me prend doucement dans ses bras, ses gestes tendres me réconfortant lentement. Je m'accroche à lui, enfouissant ma tête dans son cou, respirant profondément pour essayer de retrouver mon calme.

— J'ai rêvé de... de mon père, dis-je entre deux sanglots. Il était en colère, et je me sentais si... impuissante.

Camille serre ses bras autour de moi, son étreinte chaude et protectrice.

— Je suis là, Alesha. Rien de tout ça n'est réel. Tu n'es pas seule, et tu es en sécurité ici, dit-il avec une douceur réconfortante.

Il continue à me tenir contre lui, sa présence apaisante me permettant lentement de me détendre. Ses caresses légères dans mes cheveux et le doux murmure de ses paroles m'aident à chasser les vestiges de la peur.

— Merci, murmuré-je, ma voix étant encore empreinte de tremblements.

Camille ne répond pas immédiatement, continuant simplement à me tenir et à me caresser le dos. Finalement, il parle, sa voix douce comme un souffle :

— Si tu veux parler de ce rêve ou de ce que tu ressens, je suis là pour toi. Tu n'as pas à porter tout ça toute seule.

Je hoche la tête, appréciant son soutien. Même si la nuit a été perturbante, la présence réconfortante de Camille à mes côtés m'aide à me sentir moins seule face à mes peurs.

— Je... je pense que je vais essayer de me rendormir, dis-je doucement.

Camille acquiesce et me garde dans ses bras, son corps étant une source de chaleur et de sécurité. Nous restons ainsi, la nuit reprenant son calme autour de nous. Ses respirations régulières m'aident à me détendre, et progressivement, la peur de mon cauchemar s'évanouit, laissant place à une paix retrouvée.
Finalement, je me sens suffisamment apaisée pour me rendormir, Camille restant à mes côtés, son étreinte me réconfortant. La nuit continue en silence, la présence de Camille étant un ancrage rassurant dans la tempête émotionnelle que j'ai traversée.
Le matin arrive avec une douceur tranquille, et les rayons du soleil commencent à filtrer à travers les rideaux. Je me réveille lentement, encore secouée par les souvenirs de mon cauchemar, mais la chaleur et le soutien de Camille pendant la nuit ont apaisé une grande partie de ma peur. Je me sens encore un peu fragile, mais je suis prête à essayer de me sentir mieux.
Camille, toujours attentif à mon bien-être, remarque que je semble toujours troublée lorsque je me lève. Il se redresse, ses yeux exprimant une inquiétude sincère.

My step brother | EN CORRECTION|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant