Chapitre 14 : Alejandro

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- Je m'appelle, Carlos Marino.

- Et vous êtes qui au juste? Et qu'est-ce que vous voulez?

Je recule lentement, et essaie d'attraper discrètement, un couteau derrière moi, au cas où j'aurais besoin de me défendre.

Des pas se font entendre dans l'escalier, et directement après, je croise le regard de Léo. Il semble aussi paniquer que moi.

- Mais, putain! Qu'est-ce que tu fais chez moi à une heure pareille? Demande Léo.

- J'ai voulu rendre visite à ta petite protégée.

- Sa quoi? Demande-je.

- Sa protégée. J'ai entendu dire qu'il te gardait chez lui et qu'il gardait un œil sur toi. Me répond, le prénommé, Carlos.

- Vous entendez parler un peu petit trop de moi, à mon goût, alors que moi je ne vous connais pas du tout.

- Tu me connaîtra bientôt, ne t'en fais pas. Toi et moi, on va très bien s'entendre.

- Et si je n'en ai pas envie, on fait comment? Réponds-je d'un ton indifférent et menaçant.

Il me regarde en souriant, avant de répliquer:

- Elle est bien la fille de son père.

Mais comment sa se fait que tout le monde connaisse mon père? Et en quoi se comportement lui fait rappeler mon père?

Suite à ces mots, Léo s'empresse de répliquer:

- Léna, va dans ta chambre. Je te dirais quand c'est bon.

- Non. Je ne bouge pas d'ici avant de comprendre qui il est, comment il connait mon père, et ce qu'il veut.

- Putain, Léna. Me fais pas chier et monte dans ta putain de chambre! Répond-Léo, agacé.

Je souffle de frustration, avant de partir de la cuisine, et de me diriger vers ma chambre.

Léo commence sérieusement à me faire chier, en me laissant au courante que de la moitié des choses, qui me concerne. Je veux qu'il arrête de me mentir et qu'il me dise se que je suis sensé savoir, visiblement. Ce gars en sait un peu trop à mon goût, mais je suis sensé fermer ma bouche, et obéir à Léo. J'ai bien l'intention de découvrir ce qu'il me cache.


| Léo Romano |

| Flashback |

- Qu'est-ce que tu viens faire chez moi, Carlos? Dis-je.

- Bonjour, mon fils. Me réponds Carlos.

Je ferme les poings et m'empresse de répondre:

- Ne me parle pas comme si j'étais ton gosse.

- Tu l'es à mes yeux, Léo. Je te connais depuis que tu es petit, et je t'ai vue grandir.

- Parce que t'étais le meilleur pote à mon père. Mais je ne t'ai jamais considéré comme mon père.

- Son meilleur pote. Oui. Je fus quelque peu, surpris, d'apprendre que mon "meilleur pote" m'ai caché que tu hébergeais ma fille.

Suite à ces mots, je ne cache pas ma surprise à Carlos. Comment a t-il apprit qu'elle était chez moi?

- Tu as l'air surpris Léo. Tu ne pensais pas, sérieusement, que je ne le découvrirais pas. Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi est-ce que ma fille vit chez toi alors qu'elle est sensée être dans un hôtel, le temps de retourner en France.

Il mio sicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant