Chapitre 25 : Un dîner presque râter

16 1 7
                                    



| Léna Russo |

Je vais l'assassiner. Le brûler vivant. Le déchiqueter. Lui coller une balle entre les deux yeux! Ce n'est qu'un menteur!

Comment a t-il pu me cacher une tel chose?

Me laisser dans l'ignorance était la pire erreur à faire.

- Tu es au courant? Me demande t-il d'un ton inquiet.

- À ton avis?! Crie-je.

De la colère. Voilà ce que je démontre. Mais ce que je ressens n'est autre que de la tristesse. Mon cœur se compresse, et les larmes se retiennent de tomber. J'ai toujours été douée pour sa. Pour cacher toute la douleur que je ressens au plus profond de mon cœur.

Comment peut-il me faire croire qu'il m'aime, alors qu'en réalité il est avec une autre, qu'il aime vraiment?

| FlashBack |

- Merci pour ton aide, ma chérie.

- Ce n'est rien, Marie. Ne t'en fais pas. Je marque une courte pause. Pour être honnête sa m'arrange assez. Ce dîner semble être un véritable désastre. Je pensais que Carlos et ma mère seraient content de se retrouver après des années d'amitiés.

- Qu'est ce qui te fait dire sa, ma belle?

- La dernière fois, Carlos m'avait dit qu'il connaissait ma mère. Et quand il parlait d'elle, on y voyait la mélancolie de la nostalgie qui habitait son coeur. Il avait l'air triste. Alors quand ma mère est revenue, j'ai voulu lui faire plaisir.

Suite à ces aveux sans importance, Marie affiche une pause, semblant réfléchir le temps d'un instant.

Elle se reprend, et change de sujet, tout en me demandant :

- Et toi alors? Comment ça va? Tout se passe bien avec Léo?

Mon silence la rend curieuse, mais je ne souhaite pas en parler. Son regard insistant me fait craquer, je reprend alors :

- Il m'a dit qu'il m'aimait. J'ai refusé d'y croire et j'ai été odieuse avec lui. J'avais peur d'être blessé. Quelques jours après, je lui ai dis à mon tour que je l'aimais, mais maintenant, c'est lui qui doute. C'est devenue compliqué. On a mélangé la haine et l'amour.

- Tu as bien fais, Léna. J'ai cru comprendre que Léo avait une petite copine.

Mes yeux s'écarquillent inconsciemment.

- Qu...quoi?

- Oui. Il a demandé à se qu'on ne dise rien. S'il te plaît ne lui dis pas que je te l'ai dis.

- Ne t'en fais pas. Réponds-je après une courte pause. Merci de m'en avoir informév.

- C'est le minimum que je puisse faire. Il nous la même présenté, tu sais? Une jolie blonde, au cheveux long. Dieu sait pourquoi elle l'attire autant. Elle est d'une beauté à coupé le souffle. Et sa se voyait dans ses yeux. Il l'aimait.

Mon coeur se gonfle d'orgueil et de jalousie de savoir qu'une autre a eu ce que je désire tant.

Il en aime une autre.

Il mio sicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant