Chapitre 7 : Première victime

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( TW : Violence sexuelle )

| Léna Russo |

Mes mains et mes pieds sont attachés, tandis que ma bouche est recouvert d'un sparadrap. Me revoilà dans la foutu cave de Léo.

C'est qui celui-là?

Et il me veut quoi, sérieux?

Putain, j'en ai marre! À quel genre d'ado, il arrive des merdes comme sa? Il faut que je trouve un moyen de me libérer. Si je ne fais rien, il va certainement me tuer.

Ok, réfléchis Léna. Réfléchis Léna.

J'ai entendue dire que, comme quoi, en se disloquant le pouce, on pouvait se débarrasser des menottes. J'ai aussi entendue dire que sa faisait un mal de chien.

J'enroule ma main autour de mon pouce et essaye de me préparer psychologiquement, à la douleur qui m'attend. Je mords ma lèvre, pour éviter de faire sortir un son de ma bouche lorsque le moment viendra. Je profite du fait que mon "ravisseur" soit dos à moi. Il attend visiblement quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Je tire d'un coup sec et en une fraction de seconde, la douleur envahit mon corps. Un petit gémissement de douleur quitte mes lèvres. L'homme se retourne immédiatement vers moi, essayant de comprendre, la source de ce gémissement. Il m'arrache le sparadrap

- J'ai mes règles. Dis-je nerveusement. Et sa fait un mal de chien.

- J'en ai rien à foutre, putain! Ferme ta gueule. Me dit-il

Je jure que je vais lui faire regretter ses paroles!

- T'attends quoi au juste? Tu vas me butter, peut-être?

- Tu poses un peu trop de question à mon goût. Mais si tu tiens tant à le savoir, j'attends juste que mon collègue arrive, et ensuite tu pourras dire adieu à cette belle gueule. Me dit-il, avec un sourire moqueur au lèvres.

Donc ils sont deux. Putain de merde. Je vais jamais réussir à m'enfuir.

- Mais peut-être que je pourrais profiter de toi en attendant. Me dit-il avec un sourire pervers au lèvres. Même si j'ai reçu l'ordre de ne pas te toucher, personne ne le saura.

Non, non, non. Par pitié. Pas encore. Il s'approche de moi, et agrippe ma gorge à l'aide de sa main. Un sanglot s'échappe de mes lèvres.

- S'il te plait, ne fais pas sa. Je t'en supplie. Le supplie-je

- Si tu savais à quel point sa m'excite quand tu me supplies.

Il baisse son pantalon, ainsi que son caleçon, et d'un geste rapide, son membre s'enfonça dans ma bouche. Une larmes s'écoule mais je tente de me ressaisir. Je n'ai pas le droit de pleurer. Je ne suis pas faible. Il faut que je réfléchisse. Je remarque une sorte de table basse derrière moi, et où j'étais adossée tout à l'heure. Je me délibère discrètement de ma menotte et profite du fait qu'il est trop occupé à éprouvé du "plaisir". J'ouvre le premier tiroir de l'armoire. Rien. Il m'attrape par les cheveux, et me force à suivre son propre rythme. J'ai envie de vomir. De pleurer toutes les larmes de mon corps. Pourquoi sa m'arrive à moi? Il est hors de question que je me dégonfle. Sois forte.

J'ouvre le deuxième armoire, plonge ma main dedans et cherche quelque chose qui pourrait m'aider se trouvant à l'intérieur. Des armes à feu. J'en prends une au pif et mords la queue de l'autre pervers. Il crie de douleur et recule en arrière tout en prononçant des jurons. Je me lève d'un coup sec, mais reste à ma place. Je pointe mon arme sur lui et je sens mon cœur battre de plus en plus vite. Ses yeux s'écarquillent. Il essaie de récupérer rapidement son arme sur le sol, derrière lui, mais je lui tire une balle dans le pieds, pour ne pas qu'il aille plus loin. Il s'écroule sur le sol et gémis de douleur.

Il mio sicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant