Il mio sicario

Chapitre 5 : Course poursuite

| Léna Russo |

Les lumières du soleil me tapent sur le visage tandis que j'ouvre doucement les yeux. Me rappelant des évènements de la veille, je mets du temps à remarquer que je me trouvais seule et que la place à côté de moi était vide. Je me lève doucement et me dirige vers la salle de bain. Je me déshabille lentement en faisant attention à ne pas frôler ma cicatrice. Elle n'avait pas encore cicatriser et me faisait toujours un peu mal lorsqu'on exerçait une pression dessus.

Une fois dans la douche, je laisse le temps à l'eau de se chauffer. Lorsqu'elle devient assez brûlante, je la laisse couler sur ma poitrine en soupirant de soulagement. Des milliers de questions tournaient en boucle dans ma tête.

Pourquoi avait-il réagit ainsi hier en découvrant ma cicatrice?
Tenait-il à moi?
Y avait-il un rapport avec son frère?

Je ferais mieux de m'éloigner de cet homme et rester insensible, sans cœur et sans empathie comme j'avais l'habitude de l'être. Peut-être que sa n'allait pas me plaire de faire sa, mais au moins je me protègerais en m'éloignant de la vulnérabilité. Hors de question qu'un homme ait de nouveau mon cœur entre ces mains.

Aimer, c'est accepter de prendre le risque de souffrir.

J'ai déjà pris se risque, et j'ai terminer dans un piteux état.

| Flash back |

Une fois arriver à cette fête avec Tina a mes côtés, j'étais tellement heureuse, parce que je n'avais pas l'habitude de faire la fête avec l'autorisation de mes parents. D'habitude je faisais le mur pour. Mais, j'ai réussis a les convaincre de me laisser y aller, pour mon anniversaire, qui était aujourd'hui et que j'avais l'intention de fêter avec mes copines.

On se dirigea vers la cuisine pour nous servir un vers d'alcool, pour ensuite se diriger vers la piste de danse. Lisa et Sarah nous rejoignaient et nous nous amusions à danser comme des folles. Du coin de l'œil, je le vis lui, Alex. Mon premier et seul grand amour. Il tenait une fille que je reconnaîtrais n'importe où. Louisa. L'année dernière, en 3ème, il m'avait pourtant dis qu'il s'en "battais les couilles" d'elle et que c'était une "connasse", d'après ses dires. Il l'avait pourtant toujours choisis à moi. Faut dire que ce connard avait de la merde dans les yeux. J'étais un putain de missile à côté de ce thon de merde.

Il me dévorait du regard et affichait un sourire en coin. Je tentais de lui montrer que sa m'étais indifférente. Profitant de cette robe noir en satin qui m'arrivait à mi-cuisse, je me déhanchais sur cette piste de danse. Soudain, des mains se posaient sur mes hanches et me faisaient danser avec. Une fois les yeux rivés sur ce jeune homme, je ne fus pas moins déçu d'apprendre que ce n'était qu'un idiot de ma classe. À quoi m'attendais-je? Alex ne m'aimait pas. C'était la réalité. Et je ne pouvais faire rien d'autre que l'accepter.

Jetant un dernier coup d'œil au regard meurtrier d'Alex, je me dirigeais vers la cuisine afin de me resservir un autre vers d'alcool une fois le précédant finis. Lorsque soudain, une main me tenais fermement par la taille. Je me retournais brusquement par surprise, et lorsque mes iris croisa les siens, le temps autour de moi s'arrêta. Malgré tout les efforts pour l'oublier et le laisser vivre sa vie, je l'aimais toujours. Putain qu'est-ce que je l'aimais ce connard. Pourquoi m'avait-il fait croire que c'était réciproque pour au final partir?

-T'essaies de me rendre jaloux avec un pauvre type de merde ou quoi?
-Et qu'est ce que sa peut te foutre? Ne joue pas au jaloux avec moi Alex. Je ne tomberais pas dans ton piège encore une fois.
-Oui, je suis terriblement jaloux Léna. Je n'aime pas voir un autre homme te toucher comme moi je devrais te toucher. Ou alors même le voir te regarder.
-Mais pourquoi Alex? Tu ne m'aime pas. C'est toi qui me la dit. Et tu es en couple avec Louisa.
-Je t'ai toujours aimer mon cœur. Mais j'ai aussi peur de finir briser comme la première fois. Quand toi tu en aimais un autre et que j'ai du t'attendre pendant une putain d'année de merde avant de pouvoir enfin guérir.
-Mais Alex, je ne savais pas que tu m'aimais. Pourquoi ne m'avoir rien dit au lieu de faire comme si tu n'étais que mon meilleur pote.
-Parce que toi t'en kiffais un autre. Tu me parlais de lui, et c'était normal vue que j'étais ton pote, mais crois moi Léna, je n'avais qu'une envie, c'était de lui exploser sa sale gueule de merde à ce type. J'ai essayer de t'oublier avec une tonne de filles, mais aucune est comme toi. Aucune a se caractère de merde, qui refuse de se laisser marcher dessus. Qui donne envie de te tuer mais de te baiser à la fois.