Il mio sicario

Chapitre 24 : Effet de surprise

1:20

| Léna Russo |

- Maman? Papa? Alyssa? Mais, qu'est ce que vous faites ici?

- Ma chérie, on est tellement contents de te revoir! Sanglote ma mère.

- On s'est fait tellement de soucis pour toi! On avait aucune idée d'où est-ce que tu étais! Ajoute mon père.

- Tu aurais du nous en parler par message! Dit Alyssa.

Mais bordel de merde, qu'est ce qu'il se passe?

- Comment êtes vous arrivez ici? Ose-je demandé.

- C'est ton anniversaire, mon cœur. On nous a appelé pour venir te voir. Dit ma mère en souriant au bord des larmes. On nous a tout expliqué. Absolument tout. 

- Tu n'as pas a t'en faire. Tout va bien se passer. Et quand tu seras en sécurité, tout redeviendra comme avant, et tu reviendra à la maison.

Un poids en moi disparait soudainement. Pendant une seconde, j'ai cru qu'il était tant que je retourne chez moi. Je crains et redoute ce moment depuis longtemps maintenant. Je me suis beaucoup trop attaché à Laura, Lionel...et surtout Léo.

7:00

Je rouvre lentement les yeux, grimaçant du a cet horrible réveil qui n'a fait que me traumatiser durant ces précédentes années. J'ai l'impression d'être à deux doigts de la crise cardiaque à chaque fois que j'entends cette sonnerie. Je me relève directement, me rappelant des événements de hier matin. Il serait préférable que je ne me fasse pas remarquer une nouvelle fois. 

Une fois les deux pieds sur Terre, je me dirige directement aux toilettes. Je ne me remets toujours pas des informations que j'ai du accumulé. Mes parents sont là. Ils ont réagit complètement normalement comparé à ce que je pensais. J'avais un petit peur de devoir faire face au fait de les revoir, par peur de leurs réactions. Finalement, je crois que j'aurais préféré qu'ils réagissent. Juste un petit peu. Histoire d'avoir l'impression de compter.

Une fois mes dents brossées, je me dirige vers la cuisine, afin de manger quelque chose. Je regretterai surement directement après, mais je n'ai rien mangé de toute la journée, hier.

Dans la cuisine, j'aperçois directement une silhouette beaucoup trop familière. Il affiche, en me voyant, un air surpris sur le visage.

- Léna, à l'heure? C'est une première.

J'affiche un air blasé sur le visage, et me dirige vers l'armoire afin de récupérer un paquet de Trésors, ainsi qu'un sachet de thé aux fruits rouges. Je ne veux rien entendre. C'est le meilleure petit déjeuner, et je ne suis pas ouverte au débat.

- Au fait. Carlos m'a invité à dîner chez lui, ce soir.

Son expression se fait sévère.

- Pourquoi tu ne lui dis pas "non"?

- Parce que j'aime passer du temps avec lui. Puis sa ne te regarde pas. Je ne vois pas pourquoi tu le déteste autant.

- "Détester" est un grand mot. Je ne pense juste pas que se soit une bonne chose que tu te rapproche de lui.